Les hémorroïdes: Tout savoir en 2023 !

Les hémorroïdes sont des veines dilatées qui se situent autour et à l’intérieur de l’anus et du rectum. Ils sont en principe indolores sauf dans le cas d’une crise hémorroïdaire où une dilatation anormale de ces veines se produit. On distingue deux types d’hémorroïdes : internes et externes. Il existe de nombreux traitements efficaces pour soigner cette affection. Parfois, la chirurgie peut être appliquée en guise de traitement.

Définition

Les hémorroïdes se représentent comme une formation veineuse dilatée au niveau du rectum et de l’anus. Lors de la défécation, les veines de la région anale gonflent, ce qui est une situation tout à fait normale. En comparaison, les hémorroïdes restent gonfler en permanence. On compte en moyenne une personne sur deux âgée de plus de 50 ans affectée par la maladie. La grossesse, la constipation ou la perte de la tonicité au niveau des tissus en sont également à l’origine. Chez les femmes enceintes, les signes se dissipent après l’accouchement.

Les symptômes se manifestent rarement et simples à reconnaitre : des démangeaisons au niveau de l’anus, de désagréable sensation en position assise et parfois du sang se présente dans les selles. Les crises sont d’intensités variables et durent trois à quatre jours en fonction de l’individu affecté. Les personnes souffrant d’hémorroïdes utilisent des méthodes naturelles ou des traitements médicamenteux pour soulager les divers symptômes. Dans les cas où ces derniers deviennent permanents, une intervention chirurgicale peut être pratiquée.

Hémorroïdes externes

Ce type d’hémorroïdes se forme sous la peau près de l’orifice de l’anus et peut entrainer un gonflement important. On notera qu’il est plus délicat que les hémorroïdes internes de par la présence de fibres nerveuses sensitives sur cette zone. Dans la même situation, il est possible qu’un caillot de sang puisse se former et entrainer des complications notables.

Hémorroïdes internes

Cet autre aspect de l’affection se forme dans l’anus ou sur la partie externe du rectum. Les hémorroïdes internes forment ensuite une petite masse. On distingue plusieurs étapes d’évolution si l’affection n’est pas prise en charge correctement, à savoir :

  • Le premier degré : l’hémorroïde loge à l’intérieur de l’anus ;
  • Le second degré : l’hémorroïde sort de l’anus lors de l’évacuation des selles et redevient normale après ;
  • Le troisième degré : l’hémorroïde est remise à sa place avec les doigts après la défécation ;
  • Et le quatrième degré : l’hémorroïde ne peut plus rentrer à l’intérieur de l’anus.

Causes

Il existe plusieurs causes quant à l’origine de la pathologie. Elles peuvent surgir à la suite de divers troubles au niveau du transit intestinal telles que la constipation ou la diarrhée. Autre part, on peut citer les origines suivantes :

  • Certains types d’aliments favorisent l’apparition de la maladie comme les épices, une alimentation faible en fibres, trop gras ou sucrés, l’alcool et tant d’autres encore ;
  • La pratique de sport assis tel que la moto, le vélo, l’équitation qui peut entrainer des facteurs de risque ;
  • La sédentarité ou les personnes qui travaillent continuellement en position assise : chauffeurs, employés de bureau,…
  • L’exposition à la chaleur peut également favoriser la dilation des veines ;
  • L’utilisation de certains médicaments participe aussi à l’apparition des hémorroïdes comme les antidépresseurs, les laxatifs ou encore les suppositoires ;
  • L’âge est aussi un facteur déterminant : âgés de plus de 50 ans, les risques sont majeurs ;
  • Et la femme enceinte présente un risque élevé d’être affecté par la pathologie.

Symptômes

Les symptômes de l’hémorroïde se caractérisent par des démangeaisons, des irritations ou des saignements durant ou après l’évacuation des selles. Il existe également d’autres signes qui peuvent les accompagner.

Démangeaisons, douleurs et brûlures au niveau de l’anus

Hémorroïdes externes ou internes, les douleurs et démangeaisons peuvent survenir. Il est vrai que l’on se retrouve dans une situation très désagréable, toutefois, il est recommandé d’éviter de se gratter pour éviter que l’inflammation ne s’aggrave.

Douleur durant la défécation

Dans le cas d’une hémorroïde interne, l’évacuation des selles est hautement douloureuse. On ressent comme une sensation de brûlure à l’intérieur de son rectum. Les douleurs ressenties peuvent déjà indiquer d’éventuelles complications comme une thrombose. Avec un traitement pris à temps, les conséquences alarmantes peuvent être évitées.

Présence de sang dans les selles

Les saignements sont de faibles quantités et ne se voient qu’au moment de s’essuyer. Il est important de consulter un médecin en cas de saignement pour pouvoir traiter localement l’hémorroïde. Des examens supplémentaires peuvent également être nécessaires pour écarter l’hypothèse d’un cancer du rectum.

Existence de mucus évacué par l’anus

Des écoulements de mucus de couleur rouge peuvent annoncer la présence d’hémorroïdes internes. Toutefois, ces épanchements peuvent être à l’origine de diverses pathologies telles que l’ulcère du rectum, la tumeur du côlon, la rectocolite hémorragique ou une réduction de la muqueuse intestinale.

Personnes à risque

On distingue plusieurs cas où des personnes sont sujettes à la maladie :

  • Un individu dont un membre de la famille est affecté par l’hémorroïde ;
  • Une femme ayant accouché par voie basse ;
  • Une femme enceinte ;
  • Et un patient souffrant d’une cirrhose du foie.

Facteurs de risque

Il existe également de nombreux facteurs de risque qui contribuent à l’apparition de l’affection. On peut citer parmi eux :

L’obésité 

Les personnes ayant un problème de surpoids rencontrent souvent des problèmes au niveau des veines. L’hémorroïde en fait partie. Dans cette situation les traitements habituels sont appliqués et parfois une ablation totale est effectuée pour limiter les difficultés.

La constipation ou la diarrhée chronique 

La constipation peut provenir de divers facteurs : une alimentation malsaine et riche en matière grasse, par exemple. Se retenir pour aller à la selle est aussi une situation qui favorise ce blocage. Quant à la diarrhée, elle peut être en relation avec une autre pathologie ou une mode de vie mal adaptée.

La pratique du coït anal 

Le fait de stimuler les tissus au niveau de l’anus provoque une irritation, voire une inflammation. La réalisation de ce genre de pratique augmente fortement les risques d’hémorroïdes internes ou externes. Les soins administrés seront réalisés localement avec une interdiction d’agresser les zones anales concernées.

Le portage des objets volumineux très souvent 

Ceci peut être lié aux métiers de l’individu qui doit porter en permanence des objets pesants. La pression se fait sentir jusqu’aux veines de la paroi anale. Au fil des années, ce dernier peut souffrir d’hémorroïde importante. En absence de traitement, les conséquences peuvent être fâcheuses.

Et la situation dans laquelle on reste dans une position assise durant des heures

Les personnes travaillant dans les bureaux doivent entreprendre très régulièrement des exercices physiques. Ou, elles doivent se lever au moins toutes les heures pour se dégourdir les jambes et éviter que des caillots se forment.

Complications possibles

Lorsque les douleurs ressenties deviennent très prononcées, cela signifie qu’un caillot de sang s’est formé dans l’hémorroïde. On parle alors de thrombose hémorroïdaire très douloureuse, mais qui ne représente aucun danger. Les signes s’estompent au bout de quelques jours après un traitement à base d’antidouleur et de laxatifs émollients. Une fois que le caillot est maitrisé, il est possible qu’un léger gonflement se présente à l’anus, qui n’est pas douloureux : marisque. Dans les cas les plus rares, une ulcération peut survenir ou une perte de sang entrainant l’anémie.

Les complications peuvent également être post-opératoires. Les risques d’infection sont possibles dans les milieux hospitaliers. Dans ce cas, on n’écarte pas une éventuelle septicémie si une prise en charge n’est pas effectuée très rapidement.

Prévention des hémorroïdes

Il est possible d’éviter la pathologie en adoptant certaines règles. À ce sujet, on peut noter :

  • La consommation d’aliment riche en fibre pour prévenir la constipation ;
  • Le fait de boire suffisamment d’eau par jour ;
  • L’adoption d’une alimentation saine et équilibrée : les matières grasses, la quantité excessive de sel et de sucre sont à bannir ;
  • La consommation trop fréquente de viande, d’alcool et de divers existants est également à limiter ;
  • Le maintien d’un poids stable et compatible avec son indice de masse corporelle ;
  • En cas d’hémorroïde, il est conseillé d’opter pour un régime végétarien.

Il est à noter que les hémorroïdes se traitent facilement et ceux d’une manière efficace. Les symptômes disparaissent généralement au bout de quelques jours. Il est toutefois bon de réaliser des mesures d’hygiène anale pour prévenir la maladie.

Traitements de l’affection

De nombreux traitements antihémorroïdaires sont actuellement disponibles. Certains peuvent être vendus sans ordonnance pour soulager les premiers signes de la pathologie.

Recommandation pour soigner les hémorroïdes

Il est nécessaire d’avoir une bonne hygiène anale, des douches sont impératives tous les jours malgré les douleurs. L’utilisation de savon sur la zone sensible est toutefois à éviter pour que cette dernière ne puisse s’irriter davantage. L’emploi du papier toilette est à limiter également, il est préférable dans un premier temps d’utiliser des lingettes pour bébé ou se laver directement. Les papiers toilettes parfumés ne sont pas conseillés pour les risques d’accentuer les irritations. Durant les douleurs ou démangeaisons insupportables, il est recommandé d’appliquer des compresses froides sur la région anale. Il est également possible de réaliser des bains de siège uniquement avec de l’eau froide. Les sous-vêtements en coton sont à privilégier. Les efforts physiques sont à éviter pour que les veines ne se gonflent encore plus. De même, les aliments épicés et la caféine sont à mettre de côté.

Traitements locaux

Pendant les crises hémorroïdaires, il est important de traiter l’inflammation. À cet effet, il existe des crèmes pour hémorroïde contenant du corticoïde qui soulagent instantanément les douleurs. Cependant, leur utilisation est très limitée au risque d’apparition d’effets secondaires. On a également des substances lubrifiantes qui protègent et facilitent l’évacuation des selles. Les lavements locaux sont à proscrire du fait qu’ils sont susceptibles d’agresser davantage les tissus anaux.

Traitements oraux

Parmi les traitements oraux de l’hémorroïde, on a les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui sont très efficaces pour soulager les douleurs en particulier dans le cas d’une thrombose. Les antalgiques peuvent également être administrés pour limiter les crises. Les médicaments à base de paracétamol sont les plus recommandés. En revanche, l’aspirine n’est pas conseillée pour éviter le risque de saignements abondants. Ces soins ont pour but de soulager les symptômes en cas de forte poussée. Dans tous les cas, même si certains médicaments peuvent être délivrés sans ordonnance, il est bon de consulter un médecin au préalable.

Traitements apportés en cas de complications

Dans les situations où l’hémorroïde atteint une évolution très importante, le médecin propose des traitements plus conséquents. Entre autres, il peut s’agir :

  • De photo-coagulation par infrarouges qui a une action directe sur les veines ;
  • D’injections sclérosantes pour entrainer la sclérose des veines hémorroïdaires ;
  • D’une chirurgie pour retirer une partie ou la totalité de l’hémorroïde ;
  • De ligatures élastiques qui entrainent la destruction des tissus.

En cas d’hémorroïdes qui saignent, il est primordial de consulter un médecin et d’éviter l’automédication. En effet, la présence de sang peut être à l’origine de sérieux problèmes de santé autre que l’ l’hémorroïde.

Techniques de Longo et de Bellan

La technique de ligature élastique a été élaborée par un Italien : M.Longo. Elle a pour but de réduire les complications d’origine hémorragique et les douleurs post-opératoires. De cette manière, l’hospitalisation ne dure pas plusieurs jours. Les patients ayant pratiqué cette opération semblent être satisfaits des résultats. Dans des cas rares, des récidives peuvent se présenter avec la rupture du ligament. Au fil des années, cette méthode s’est améliorée : l’élastique utilisé est remplacé par une agrafe. Elle est placée au niveau de la muqueuse rectale ce qui permettra les hémorroïdes de sortir à l’extérieur. Cette intervention dure que quelques dizaines de minutes sous anesthésie locale. L’agrafe introduite ressort ensuite d’une façon naturelle après quelques semaines suivant l’intervention. Le point positif de cette pratique est que la muqueuse est moins sollicitée. Par la même occasion, les douleurs post-opératoires sont inexistantes.

C’est dans cette optique que la technique de Bellan a également évolué. Elle combine la technique de Milligan-Morgan et un nettoyage systématique de la cutanéo-muqueux. C’est une pratique qui est devenue très populaire en France et appliquée dans plusieurs centres hospitaliers.

Traitement chirurgical

Dans le cas où les traitements oraux et locaux n’ont pas apporté leur fruit. Les poussées hémorroïdaires peuvent s’aggraver et conduisent à des complications majeures. Il est alors inévitable de passer par la chirurgie. Parmi les interventions, on a la possibilité de réaliser un traitement à l’aide d’un instrument pour pouvoir se protéger des contractions. Cette opération se fait chez un proctologue, il utilise une solution spéciale pour cicatriser la zone anale affectée. L’effet ne se ressent qu’après quelques heures, certains patients parviennent même à éradiquer totalement les signes de la maladie.

Traitements naturels

En dehors des traitements chirurgicaux et médicamenteux, on peut très bien soigner l’hémorroïde de façon naturelle par l’intermédiaire de diverses méthodes. La première règle à prendre en compte est d’effacer les repas copieux, les épices, le tabac, l’alcool et le café dans son alimentation. Il judicieux de se pencher que sur la consommation d’aliment riche en fibres que l’on retrouve dans les légumes, les fruits et les céréales. Il faut boire au moins 1,5 litre d’eau par jour afin de réguler le transit intestinal. On peut également mentionner les remèdes naturels suivants :

Les huiles essentielles

Les huiles essentielles ont en effet leur part dans le soulagement des symptômes de cette pathologie. L’huile essentielle de lavande par exemple a une propriété anti-inflammatoire et cicatrisante. Celle au cyprès possède une action qui permet de stimuler la circulation sanguine et réduire considérablement les douleurs. L’huile essentielle de menthe poivrée est désignée comme étant un antidouleur naturel. En effet, elle procure une sensation de froid sur la zone irritée, ce qui soulage instantanément l’inflammation. Pour l’appliquer sur les régions anales, il faudra mélanger l’huile essentielle avec une autre huile végétale. Ensuite, il faut se munir d’un doigtier et étaler le mélange sur l’hémorroïde interne ou externe. Il est recommandé de le réaliser en dehors des selles, de préférence le matin et le soir. Il est à noter qu’en cas d’allergie, ce traitement n’est pas recommandé, pareillement pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans.

L’homéopathie

La sélection du traitement est fonction des signes manifestant durant les poussées. L’Aesculus est l’homéopathie par excellence pour soigner les démangeaisons, les brûlures et les sensations d’étirement sur la zone hémorroïdaire. Ensuite, la Collinsonia est l’idéale pour soulager les douleurs en cas de constipation. Le Paoenia est recommandé si de fortes douleurs sont présentes durant l’évacuation des selles. Et l’Hamamelis est utilisé pour traiter les saignements.

Pour que ce type de traitement soit efficace, le dosage choisi doit être à l’ordre de 5CH à raison d’une prise de trois granules toutes les deux heures. Une fois que les signes disparaissent, le traitement peut être arrêté. La femme enceinte est très favorable à ce traitement homéopathique.

Les bains de siège

Il est important de savoir qu’il s’agit d’un bain de siège à l’eau froide et non d’eau chaude. L’eau chaude ne ferait qu’accélérer la dilatation des vaisseaux. Alors, le bain de siège froid procure un soulagement local. Il est également possible de rajouter d’autres plantes à effet antalgique pour que le résultat soit optimal. On peut le réaliser une à deux fois dans la journée jusqu’à ce que les signes s’estompent.

Le marron d’Inde

C’est une plante qui dispose d’une propriété antalgique et vasoconstrictives. Ce qui représente une alternative pour traiter efficacement les veines hémorroïdaires. Pour ce faire, le marron d’Inde est disponible en gélules ou de gouttes. Durant les poussées, il est conseillé d’ingérer près de 500 mg de cette plante tous les jours. Après que les symptômes commencent à disparaitre, il est recommandé de diminuer progressivement le dosage et la fréquence de prise. En revanche, cette méthode n’est faite pour les femmes enceintes et les personnes présentant une insuffisance rénale.

Hémorroïdes chez la femme enceinte

Pendant la grossesse, les femmes sont très sensibles aux divers troubles liés aux veines. Les hémorroïdes font ainsi partie de leur quotidien jusqu’à la naissance de leur bébé. Ce n’est qu’à compter du début du troisième trimestre de grossesse que les veines de l’abdomen sont comprimées. Les hémorroïdes vont ensuite gagner du terrain. Ses manifestations se produisent différemment d’une femme à une autre. On estime au moins deux femmes sur trois affectées par la pathologie.

La maladie n’a aucun impact sur la santé du fœtus, en revanche les divers symptômes représentent une véritable gêne pour la mère. Pour prévenir les crises, il est indispensable de s’hydrater convenablement et ne manger que des aliments riches en fibre durant toute la grossesse. Une fois que l’enfant naitra au monde, l’hémorroïde disparait.

La constipation chez la femme enceinte est également un facteur de risque dans l’évolution de l’affection. On sait qu’une femme enceinte sur deux souffre de constipation tout au long de sa grossesse. En effet, certains compléments alimentaires pris durant cette période contribuent largement à la survenue de la constipation. On notera aussi que les hormones peuvent participer à l’apparition de l’hémorroïde. Les causes sont alors nombreuses, sans compter les antécédents familiaux. Quoi qu’il en soit, des soins médicamenteux et naturels ont été élaborés pour que les démangeaisons et les douleurs soient atténuées pendant la grossesse.

Traitements pour les femmes enceintes

L’automédication est strictement interdite durant la grossesse en particulier dans le cas d’une hémorroïde. Il est préférable de consulter un avis médical et d’entamer un traitement. En principe, les soins ont pour objectif de soulager instantanément les différents troubles rencontrés. La plupart du temps ces traitements sont à appliquer directement sur la zone irritée. Les pommades et les crèmes sont efficaces grâce à leur action antalgique et anti-inflammatoire. Les veinotoniques sont également pratiques pour booster la circulation sanguine et réduire l’inflammation.

Prévenir l’affection durant la grossesse

L’unique conseil dans cette catégorie est de favoriser la consommation d’aliment riche en fibres. Les légumes, fruits et l’eau sont indispensable pour prévenir cette pathologie anodine et pourtant très désagréable. Les complications sont très rares chez les femmes enceintes à condition d’adopter une mode de vie saine.

Hémorroïdes chez l’enfant

La plupart du temps les crises hémorroïdaires chez un enfant sont provoquées par une constipation chronique ou une diarrhée. Les enfants sont alors susceptibles d’être affectés par cette pathologie. En effet, encore tout petit, ils ne connaissent pas les bons gestes à adopter au moment de la défécation.

Chez les nourrissons, la constipation peut également avoir lieu à cause de multiples facteurs liés à l’alimentation de la mère allaitante. De cette manière, le bébé ne reçoit pas les éléments nécessaires pour évacuer les selles normalement.

Dans la majorité des cas, les enfants prennent une mauvaise habitude de forcer et réaliser une pression au niveau des intestins. Ce qui entraine ensuite la compression des veines anales et rectales. Les gonflements commencent ainsi à faire surface et se transforment en hémorroïdes.

Il est également à savoir que les hémorroïdes chez les enfants peuvent être en relation avec d’autres pathologies plus graves telles que la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le syndrome du côlon irritable ou encore le syndrome de polype jeunesse.

Soins à adapter chez l’enfant

Les traitements appliqués chez un adulte ne sont pas identiques à ceux que l’on administre chez un enfant. La première étape à faire est de se rendre directement chez un pédiatre dès que ce dernier présente des signes de constipation, se plaint de démangeaison au niveau de l’anus ou présence de trace de sang sur sa couche ou sous-vêtement. Si l’affection est diagnostiquée, des crèmes hémorroïdaires seront prescrites pour soulager les douleurs ainsi que des antalgiques à faible dose. La chirurgie n’est pas une option adaptée chez les plus jeunes sujets.

Les remèdes naturels sont également efficaces si le médecin en est pour. Les bains de siège et l’hygiène anale sont les premiers gestes à entreprendre. Pour l’essuyer, mieux vaut employer du papier toilette préalablement humidifié ou utiliser des lingettes pour bébé. En cas de forte poussée, on peut appliquer une poche de glace sur la zone irritée afin de le soulager rapidement.

Actes de prévention pour protéger les tout petits

La première action à entreprendre est de veiller à ce que l’enfant boive suffisamment d’eau tous les jours, au moins un litre d’eau pour les plus jeunes. Et pour les nourrissons, la mère doit être convenablement hydratée pour que le bébé puisse en profiter. La deuxième étape à faire est de faire en sorte que ce dernier consomme plus de fruits et de légumes pour stimuler son transit intestinal et éviter la constipation. Les céréales sont également idéales, car ils sont riches en fibres.

Il est inévitable pour un enfant d’être nourri correctement avec des repas sains et équilibrés. Le gras et trop épices contribuent à une difficulté pour lui d’évacuer correctement les selles. Les sucreries ainsi que les boissons trop sucrées ne sont pas recommandées. Les aliments très salés sont aussi à bannir de leur alimentation. Toutefois, il n’est pas interdit de manger de temps en temps des gâteries. L’important est de les consommer d’une façon modérée chez les enfants comme chez les adultes.