L’autisme: Tout savoir en 2023 !

Définition de l’autisme

Par définition, l’autisme est une anomalie observée au niveau du développement du cerveau, impactant les relations de la personne autiste avec son entourage à savoir avec sa famille ou avec ses proches, ainsi qu’avec son environnement extérieur qui peut être scolaire, professionnel ou tout simplement social.

Historique du mot « autisme »

Ce terme apposé par le pédopsychiatre Leo Kanner, en 1943 présente l’autisme comme étant une maladie singulière. Cette description s’avérant plus tard être trop généralisée et a été mise à jour ultérieurement afin de mettre en évidence l’univers plus large qui se cache derrière la maladie. Aussi, le mot « autisme » a laissé place à l’expression « Trouble Envahissants du Développement » (TED), qui, récemment a été remplacée par l’appellation « Trouble du Spectre de l’Autisme » (TSA). Toutes ces formulations sont utilisées pour qualifier ce qui est, de façon générale, identifié comme l’autisme.

L’OMS, avec l’appui de la communauté scientifique, a défini l’autisme comme étant un Trouble Envahissant du Développement qui affecte le développement du cerveau et les fonctions cérébrales durant sa phase de maturation. Il n’est donc plus associé à une affection psychologique ni considéré comme une maladie psychiatrique.

Evolution de la perception de l’autisme

Depuis 1996, l’autisme est reconnu comme un handicap en France. Cette dernière compte à ce jour environ 700 000 de personnes autistes.

L’autisme est une maladie apparaissant généralement dès la petite enfance, à partir du 18ème mois jusqu’à la 3ème année de l’autiste. Le handicap se poursuit jusqu’à l’adolescence et perdure jusqu’à l’âge adulte.

Cependant, contrairement à l’opinion publique populaire, l’autisme n’est pas forcément synonyme de dégénérescence mentale etintellectuelle, même si cette manifestation est fréquente et se présente chez une personne autiste sur trois.

Qu’est-ce qu’un autiste ?

Un autiste est une personne qui interagit difficilement avec d’autres personnes. De ce fait, ce déficit d’habiletés sociales entraîne des stéréotypes et préjugés sociaux nuisant l’autiste, souvent perçu par la société comme étant un individu non accessible, renfermé et replié sur lui-même.

En effet, les autistes peinent à construire une relation interpersonnelle étant donné qu’ils rencontrent des difficultés à communiquer non seulement de manière verbale mais aussi non verbale.

Au niveau du langage

D’une part, une proportion considérable (mais non majoritaire) des autistes souffrent de troubles du langage, répétant sans cesse les mêmes phrases (écholalie), s’exprimant de manière inaccoutumée, n’arrivant pas à émettre des locutions abstraites ni profondes, allant même jusqu’à ne plus être capable d’adresser la parole à qui que ce soit.

Au niveau du comportement

D’autre part, ces complications susmentionnées s’observent également au niveau du comportement de l’autiste, se manifestant par des répétitions gestuelles (balancement du corps, battements des mains, …) ou des expressions comportementales non appropriées (rire ou pleurer sans raison apparente ni valable) ou agressives (morsures, coups) envers soi et les autres. A ceux-ci s’ajoute l’insuffisance, voire l’absence d’expressions non verbales liées au visage, au regard ou au ton.

Des réactions sensorielles extrêmes

En outre, les autistes possèdent des réflexes sensoriels inhabituels. Ils sont plus sensibles à la lumière, aux contacts physiques, aux bruits ou encore aux parfums. C’est pourquoi, ils tolèrent réagissent négativement à un éclairage aveuglant, aux câlins et autres touchers physiques, aux sons trop élevés, un désordre musical et aux odeurs nauséabondes émanant de leur environnement ou de leur propre corps.

Ainsi, paradoxalement, l’autiste reflète une indifférence apparente à son environnement tout en y témoignant une sensibilité extraordinaire.

Attachement à une routine familière et forte résistance au changement

De plus, les personnes autistes éprouvent une réticence élevée au changement. Ils tolèrent difficilement un déménagement, un changement d’emploi du temps ou encore un changement de style vestimentaire. La modification de ces habitudes déjà assimilées et intégrées dans leur quotidien entraîne chez l’autiste des réactions négatives telles que l’angoisse, de la colère allant jusqu’à l’agressivité.

D’autre part, comme stipulé précédemment, l’autisme peut se manifester par un retard mental chez la personne qui en est atteinte. Pourtant, il existe également des manifestations d’autismes qui font appel aux symptômes contraires à ce qui a été suscité, à savoir des facultés intellectuelles très avancées. C’est le cas pour les autistes atteints du syndrome d’Asperger, communément appelé « Syndrome du Savant ».

Cependant, un autiste ne peut se résumer à cette description typique. Les signes que ce handicap présente sont d’autant plus diverses que variables, que ce soit au niveau des désordres sociales et comportementales rencontrées par le malade qu’aux capacités de celui-ci à pouvoir s’adapter de nouveau à son environnement social.

Par ailleurs, il existe d’autres TSA qui accompagnent souvent l’autisme, à savoir les troubles du sommeil, la dépression, l’anxiété, le manque d’attention ou, au contraire, l’hyperactivité. D’autres troubles neurologiques peuvent s’ajouter à l’autisme comme l’épilepsie (touchant 20 à 25 % des victimes), la dégénérescence mentale (atteignant 30 % des personnes autistes), la Sclérose tubéreuse de Bourneville (3,8 % des victimes), le syndrome du X fragile (8,1 % des autistes), des problèmes gastriques et intestinales ou encore des convulsions.

L’autisme peut se détecter très tôt, dès 18 mois. Toutefois, pour une meilleure garantie d’un diagnostic plus clair et précis, il est préférable d’évaluer l’enfant aux environs de leur troisième année. A partir de cet âge, les signes caractéristiques de l’autisme sont nettement plus identifiables, doc mesurables : des réactions cognitives particulières (soit trop calme, soit trop excité), insuffisance ou absence de réaction sociale, inexistence de la volonté d’imiter les adultes.

Quelles sont les causes de l’autisme ?

Les causes de l’autisme remontent bien avant la naissance de l’enfant, au cours de la grossesse.

Anomalie cérébrale

Tout d’abord, il peut s’agir d’une malformation survenue au cours de la phase de développement du cerveau, au niveau des zones cérébrales responsables des facultés de communication et d’adaptation à l’environnement extérieur et à la réaction au changement.

Facteurs génétiques

En second lieu, un individu peut être plus vulnérable à l’autisme en étant confronté à une anomalie au niveau des gènes intervenant dans la formation du système nerveux ou de la production de substance favorisant le bon fonctionnement du système cérébral.

Pourtant, même si l’autisme est une maladie pouvant être causée par de nombreux facteurs, il est à noter que ces causes ont une probabilité génétique plus élevée. Les études ont montré, que trois autistes sur quatre s’avèrent être de sexe masculin. De plus, des personnes dont la fratrie est déjà composée d’au moins un autiste ou dont l’un des parents est atteint de TSA sont plus susceptible d’être autistes.

Cependant, les causes liées à l’environnement périnatal doivent également être prises en compte, telles que les éventuelles inflammations cérébrales.

Par ailleurs, une naissance prématurée est assurément un facteur non négligeable de l’autisme.

Enfin, les médicaments destinés à traiter l’épilepsie présentent également des risques d’être plus sujet à l’autisme.

Quels sont les impacts de l’autisme ?

L’autisme entraîne des conséquences négatives sur les individus qui en sont victimes. Ces impacts s’observent à chaque unité d’environnement que l’autiste doit faire face.

Au niveau familial en général

Tout d’abord, au sein de sa famille, l’autiste, de par ses intolérances aux changements risque de bouleverser les habitudes des membres de sa famille en contraignant ceux-ci à adapter leur emploi du temps quotidien en fonction des exigences de l’autiste.

Toujours sur ce plan, l’autisme entraîne un accroissement de stress et d’inquiétudes considérable des parents au sujet de l’enfant autiste, à sa médication et aux traitements qu’il faut lui administrer, aux méthodes d’éducation qui lui seront adéquates, aux ressources nécessaires financières nécessaires à toutes ces mesures à prendre, sans oublier les soucis relatifs aux défis que leur enfant autiste doit affronter ainsi que le devenir de cet enfant. Toutes ces angoisses, auxquelles s’ajoutent la stigmatisation de la société, augmentent les probabilités de découragement des parents, pouvant même mener jusqu’à la dépression.

Spécialement par rapport à sa fratrie

D’un autre côté, l’autiste peut causer des frustrations auprès des membres de sa fratrie par l’attention et les soins nettement supérieurs qu’ils requièrent et réclament. Ces frustrations peuvent provoquer chez les frères et sœurs un comportement de rébellion ou, au contraire, d’isolation et de déficit d’expression.

Concernant la scolarité

Ensuite, au niveau scolaire, l’autiste est susceptible de rencontrer des difficultés à apprendre et à assimiler les enseignements dispensés au sein de son école.

Dans la société en général

Finalement, au niveau de la société, l’autiste pourrait difficilement s’intégrer ou être réinséré dans son environnement social et risque d’être victime de marginalisation.

Quels traitements administrer face à l’autisme ?

Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement médical capable de soigner l’autisme mais il existe quand même certains moyens pour apaiser ses effets.

Médication

Les pathologies liées à l’autisme telles que les troubles épileptiques, la dépression ou encore la schizophrénie peuvent être médicalement soignés.

  • Les antipsychotiques s’avèrent être un traitement efficace pour combattre la schizophrénie, constituant un devenir probable de l’autisme. Ces médicaments réduisent les risques d’irritabilité et de colère, ainsi que de contrôler l’agressivité que ce envers le malade lui-même ou envers les personnes qui l’entourent.
  • Les antidépresseurs constituent un remède opérant contre l’anxiété et la dépression, symptômes observables de l’autisme. De plus, ils favorisent la réduction des répétions indésirables au niveau du comportement de l’autiste.
  • Les psychostimulants soignent les troubles de l’attention, agissant à la fois sur le manque d’attention et sur l’hyperactivité. Cependant, pour ce dernier traitement, il importe de prendre en considération les éventuels effets secondaires qu’implique cette mesure.
  • Pour remédier aux troubles au niveaux de l’estomac et de l’intestin, figurant parmi les impacts négatifs de l’autisme sur l’organisme de sa victime, un régime particulier se trouve être bénéfique pour l’autiste. Il s’agit d’une alimentation proscrivant le gluten et la caséine afin de réduire les risques d’allergies chez le malade.

Prise en charge globale

En revanche, il existe une prise en charge adéquate des personnes autistes peuvent contribuer à une amélioration considérable de l’état de ces dernières, notamment au niveau des interactions sociales et environnementales, principale difficulté des autistes.

Cette prise en charge a pour objectif de développer les capacités d’interactions sociales de l’autiste avec sa famille et, plus tard, avec la société à laquelle il appartient. La prise en charge doit favoriser l’autonomie de l’autiste vis-à-vis de son environnement extérieur.

De prime abord, la prise en charge doit être multidisciplinaire, autrement dit, touchant chaque domaine susceptible d’avoir un lien avec l’autisme, passant du plan médical au plan social.

De plus, pour être efficace, cette prise en charge doit être évolutive et individualisée, c’est-à-dire être administrée suivant chaque phase du cycle de vie du malade allant de l’enfance à l’âge adulte, en passant par l’adolescence, et selon les caractéristiques de l’autisme qui se manifestent chez l’individu concerné. Elle doit faire l’objet d’un suivi rigoureux et d’une évaluation périodique régulière afin de pouvoir au mieux adapter la prise en charge selon l’état réel du malade et ajuster les traitements administrer suivant l’évolution de l’état de l’autiste.

En outre, la prise en charge doit comprendre des activités ludiques destinés à favoriser un développement psycho-éducatif touchant le langage, les connaissances, les sens, les mouvements et l’intelligence émotionnelle de l’autiste.

De plus, il est important que la prise en charge se fasse à la maison, en compagnie de tous les membres de la famille, un environnement quotidien de la personne autiste, qui lui est le plus bénéfique.

Par ailleurs, un accompagnement pédagogique doit compléter cette prise en charge pour que celle-ci puisse agir de manière plus efficace. Cet accompagnement se fait, en premier lieu, sur le plan pédagogique, mais doit par la suite, être enrichi par d’autres traitements pluridisciplinaires comprenant l’orthophonie, la psychothérapie, la psychomotricité et encore l’ergothérapie. Sur ce point, l’autisme en France offre le privilège aux personnes autistes de disposer des avantages en matière de soins au niveau d’établissements médico-sociaux et sanitaires.

Autres prises en charge particulières

Il existe d’autres traitements non médicaux s’avérant être très bénéfiques pour les personnes atteintes d’autisme.

Premièrement, la musicothérapie a déjà fait ses preuves en révélant les effets thérapeutiques pour l’autiste en permettant de développer sa vocalisation, ses formulations et expressions tout en réduisant les troubles gestuels, notamment au niveau des répétitions ; et les anomalies cognitives, relatives à l’attention. A cette liste s’ajoute des effets moteurs positifs sur l’autiste par le développement des mouvements corporels bénéficiant d’une meilleure coordination. Par ailleurs, les impacts positifs de la musicothérapie sur la diminution de l’anxiété n’est pas négligeable.

En outre, des analyses ont également montré les répercussions positives du massage chez les personnes autistes. En effet, la massothérapie favorise le développement du langage et des interactions sociales. Toutefois, cette méthode est plus opérante accompagnée de thérapies spéciales destinées à améliorer le langage et le comportement.

Toutefois, il est nécessaire de préciser que le but ultime de la prise en charge et de pouvoir réinsérer l’autiste au sein de la société et non de le confiner dans un établissement spécialisé à vie. Cette remarque est pertinente notamment lorsque la victime de l’autisme a déjà atteint l’âge adulte.

Il importe de soulever un point majeur concernant la prise en charge des personnes autistes. Souvent, on envoie ces dernières dans un centre inadéquat à leur état, comme en hôpital psychiatrique ou autres institutions pour des individus présentant une déficience mentale par exemple. Ce genre de pratique assez courant est à proscrire, équivalant à une miche de pain donné à une personne déshydratée, entraînant un traitement non adapté à la condition réelle de l’autiste.

Pour le cas des enfants autistes, une évaluation adéquate de la maladie est nécessaire afin de pouvoir mieux orienter l’élève autiste vers l’institution scolaire ou le programme scolaire qui lui est adaptée, selon les manifestations et la gravité de son autisme.

Sur ce point, l’intégration en milieu scolaire devrait bénéficier d’un plan d’éducation spécialisé pour les enfants autistes. En France, un projet personnalisé scolaire (PPS) a déjà été élaboré afin d’accompagner l’enfant autiste dans son enseignement.

La mise au point de cette pédagogie spécialisée pour les autistes a pour objectif ultime de permettre à l’enfant autiste de pouvoir suivre un cursus scolaire normal, pour faciliter la réinsertion et l’intégration sociales de l’enfant en étant confronté à un environnement ordinaire. En cas de nécessité, l’enfant autiste peut bénéficier des services d’un auxiliaire de vie spécialisé (AVS) pour améliorer son apprentissage scolaire. Toutefois, ces mesures ne garantissent pas toujours le même progrès scolaire pour chaque enfant autiste car l’évolution de leur scolarisation varient selon les manifestations spécifiques de cette maladie présentes chez l’enfant autiste.

Recherche et développement

Par ailleurs, des recherches sont déjà en cours de développement afin de mieux traiter l’autisme en tant que maladie.

Le traitement adéquat de l’autisme consiste d’abord à appréhender les rouages de ce handicap, et ce à chaque phase de la vie de l’autiste.

  • Les prospections débutent par la phase anténatale et périnatale afin de déterminer les réactions génétiques par rapport à son environnement durant la période de construction des réseaux cérébraux. Cette analyse vise surtout à repérer les éventuels facteurs de malformation du cerveau, notamment au niveau de la partie endommagée en cas d’autisme, c’est-à-dire, des parties affectant la communication et l’adaptation du fœtus/bébé concerné.
  • Elles se poursuivent durant la période de l’enfance pour pouvoir suivre les améliorations et les régressions présentées par la maladie sur les zones cérébrales susmentionnées à ce stade.
  • Les recherches continuent dans la phase d’adolescence, censée être la période où le développement du cerveau atteint son apogée. Cette période permet de déterminer si l’autisme présente des avancées ou, au contraire, empire, soit en aggravant les troubles liées à l’autisme, pouvant aller jusqu’à la schizophrénie, soit en faisant apparaître des symptômes autistiques ayant déjà existés mais non détectés antérieurement.
  • A l’âge adulte, les prospections s’orienteront plus vers la détermination et l’amélioration des mécanismes de compensation et des aspects sociologiques de l’autisme.

D’autre part, les recherches peuvent également aborder la prise en charge des personnes autistes en approfondissant les prospections sur les outils pouvant améliorer :

  • Le suivi des autistes dans leur environnement naturel (à la maison) ;
  • Leurs facultés linguistiques ;
  • Leur méthode d’apprentissage afin de développer leurs capacités cognitives.

En outre, il importe également d’effectuer des études plus poussées concernant les neurosciences, les sciences humaines et sociales telles que la psychologie, l’éducation afin de mieux observer les rouages de l’autisme et ainsi augmenter les chances de la traiter, notamment en termes de médication de l’autisme qui n’a pas connu de grandes découvertes jusqu’à présent.

Enfin, il est indispensable de chercher tous les moyens possibles afin de pouvoir au mieux intégrer les personnes souffrant d’autisme dans leur famille et dans leur société.

En somme, la prise en charge des personnes souffrant d’autisme met en évidence la proportionnalité entre l’âge précoce de dépistage de l’autisme et les avancées de son traitement. En d’autres termes, il est important de détecter au plus tôt les facteurs du TSA de l’individu concerné pour obtenir un meilleur diagnostic du handicap, traiter ce dernier le plus rapidement et le plus efficacement possible et ainsi mieux garantir une évolution positive de la maladie.

L’importance de l’affection et de l’amour

Pourtant, outre les traitements médicaux et les thérapies dont bénéficient les personnes autistes, il est indispensable de relever que ces mesures s’avèrent inefficaces si elles ne sont pas administrées avec amour et affection envers l’autiste. L’effet émotionnel des traitements nécessaires constitue un facteur considérable pour l’amélioration de l’état de l’autiste, point à rappeler constamment aux personnes jouant un rôle majeur dans l’accompagnement du malade, à savoir la famille, les médecins traitant et l’entourage de l’autiste.

La société également impliquée dans la guérison de l’autisme

Le rôle de la société est également très important dans la lutte contre la marginalisation des enfants différents, notamment des enfants autistes et dans la volonté et l’implication à faciliter l’intégration de ces personnes autistes au sein de l’environnement auquel elles appartiennent (école, communauté, Etat). Sur ce point, la France a récemment établi une stratégie nationale pour l’autisme, s’étalant entre les années 2018 et 2022 pour favoriser l’inclusion sociale des personnes autistes, leur réinsertion scolaire et professionnelle et la recherche et développement autour de l’autisme pour combler le retard des progrès accomplis sur ce domaine par rapport aux autres pays.