La tuberculose: Tout savoir en 2023 !

La tuberculose est une maladie infectieuse très contagieuse. De par son risque de propagation élevé, elle est classée parmi les maladies dangereuses.

Historique de la maladie

Même si elle atteint nettement moins de victimes actuellement par rapport au siècle dernier, elle s’avère encore être potentiellement mortelle. Fort heureusement, grâce aux prodiges de la médecine moderne, la probabilité de contracter cette infection relativement redoutable est négligeable de nos jours. Cependant, elle continue à être un facteur important de mortalité dans d’autres régions moins développées du monde, notamment les pays du tiers monde dont la majorité se trouve en Afrique et en Amérique Latine.

Plus réputée comme étant une maladie affectant les poumons, elle peut cependant atteindre d’autres parties de l’organisme comme les reins, les ganglions, les os ou encore le cerveau. Ces différentes zones d’attaques permettent d’établir une typologie basique de la maladie qui va être approfondie ultérieurement.

La tuberculose est véhiculée par une bactérie dénommée Mycobacterium tuberculosis, plus connue sous l’appellation « Bacille de Koch » (BK). Cette dernière doit son nom au médecin allemand Robert Koch, qui l’a découverte en 1882, après des millions d’années de cohabitation avec l’espèce humaine.

Le 24 mars, date précise à laquelle s’est effectuée cette découverte a été, plus tard, établie officiellement comme la journée mondiale de la tuberculose par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’ensemble de la communauté médicale internationale saisit ce moment pour pouvoir étudier la situation actuelle de la tuberculose en s’informant sur les progrès réalisés dans ce domaine et en abordant les problèmes et obstacles rencontrés dans l’éradication, sinon dans la réduction des cas de tuberculose, tout en explorant les éventuelles avancées futures de la maladie.

Quelles sont les différents types de tuberculose ?

De prime abord, comme il a été mentionné précédemment, la tuberculose peut être classifiée suivant les parties du corps humains affectées par la maladie. Ce critère de classification permet d’observer trois types principaux de tuberculose.

  • En tête de liste se trouve la tuberculose pulmonaire ou phistie, relative aux poumons, dont la popularité va de pair avec le nombre considérable de victimes atteintes sur l’intégralité des cas de tuberculose (70 % des cas). Les agents bactériens entraînent des lésions pulmonaires importantes.
  • Ensuite, vient la tuberculose extrapulmonaire, c’est-à-dire, attaquant des organes autres que les poumons. Ce type regroupe plusieurs dénominations de tuberculose, notamment la tuberculose osseuse ou articulaire, affectant les os ; la tuberculose ganglionnaire, touchant les ganglions ; la tuberculose urogénitale, s’attaquant aux reins et aux organes génitaux ; la tuberculose digestive, touchant les organes digestifs ; ou encore la tuberculose cérébro-méningée, détruisant les éléments du système nerveux.

Cependant, il se peut que la tuberculose pulmonaire soit accompagnée par une tuberculose extrapulmonaire.

  • Enfin, il existe ce qu’on appelle la tuberculose disséminée ou miliaire. Dans ce cas, les bactéries se propagent dans le système sanguin de la personne infectée et envahissent le corps tout entier. C’est la forme optimale de la combinaison de la tuberculose pulmonaire et extrapulmonaire.

Par ailleurs, il existe une typologie de cette maladie relative au type d’infection qui la caractérise.

  • D’une part, elle peut être qualifiée d’ « active », lorsque la maladie contractée se manifeste et se développe au niveau de l’organisme infecté par les BK.
  • D’autre part, une tuberculose est dite « latente » lorsque les BK ont effectivement pénétré un corps et le contaminent, mais que l’infection ne présente aucun signe de présence, ni de développement. Autrement, les agents de l’infection demeurent invisibles de l’extérieur, ne présentant aucun symptôme apparent. Ceci s’explique par le fait que le système immunitaire de l’organisme touché par l’infection a su tenir tête aux BK. Cette forme de tuberculose touche un individu infecté sur trois.

Dans ce cas, la maladie peut toutefois se manifester plus tard, au moment où le corps humain sera affaibli par une infection du système immunitaire (notamment les hépatites B et C, ou encore le SIDA. D’ailleurs, la tuberculose est la principale cause de décès face à l’immunodéficience générée par le VIH), un déficit alimentaire ou par la consommation de certains médicaments ou de drogues tels que le tabac.

Symptômes

D’une manière générale, les symptômes de cette maladie se caractérisent par :

  • Une perte de poids graduel et souvent important, s’étalant sur une période de plusieurs semaines ;
  • Une grande fatigue et un manque d’appétit
  • Une fièvre persistante et souvent nocturne, accompagnée de frissons et d’importantes coulées de sueur.

Dans le cas de la tuberculose pulmonaire, les signes apparents sont :

  • Une toux fréquente et prolongée ;
  • Des problèmes de respiratoires accompagnés d’essoufflement ;
  • Des douleurs au niveau du thorax.

Pour les cas de tuberculose extrapulmonaire, les manifestations varient selon la zone infectée (ganglions, reins, os, organes digestifs, système nerveux). Les symptômes observés sont généralement :

  • Une inflammation au niveau des zones infectées ;
  • Des douleurs aigües au sein des parties concernées.

Comment se transmet la tuberculose ?

La tuberculose est une maladie contagieuse, qui se contracte uniquement par voie respiratoire, ce qui exclut la transmission des BK dans le cas d’une tuberculose extrapulmonaire ne mettant pas en jeu la voie aérienne. Par une toux, un éternuement, une prise de parole, en somme, toute activité mettant en jeu la respiration, les gouttes salivaires qui y restent en suspens deviennent l’agent de transmission des BK d’un individu à un autre. Les expectorations telles que les crachats sont les facteurs les plus susceptibles d’une haute probabilité de transmission de la maladie. Ces dernières se mélangent souvent avec du sang.

Afin de se faire une idée de la vitesse de propagation actuelle de la maladie, chaque année, une personne infectée et ne bénéficiant d’aucun traitement peut contaminée à son tour autour de 10 à 15 autres individus. Cette propagation de la maladie est nettement favorisée par l’immigration internationale, qu’elle soit volontaire (voyages, missions et autres déplacements) ou involontaire (fuites, refuges, droits d’asiles). Ainsi, en cas de contamination, la victime est tenu obligatoirement de déclarer sa maladie.

Cependant, la contagion n’opère qu’après un contact fréquent et durable avec une personne infectée par les BK. De plus, les attouchements physiques ne favorisent pas la transmission de la maladie.

En outre, seuls les individus manifestant des symptômes visibles de la tuberculose sont contagieux.

Par ailleurs, un individu infecté déjà sous traitement ne présente plus aucun risque de contagion après deux ou trois semaines, suivant la cure.

Comment la tuberculose évolue-t-elle dans notre organisme ?

L’évolution de la tuberculose se déroule suivant plusieurs phases.

La primo-infection

Il s’agit de la toute première rencontre entre le corps humain et la maladie.

Tout d’abord, après contamination, le BK s’introduit dans le corps humain et s’y établit et s’y répandent rapidement.

Par la suite, cette prolifération de bactéries provoque une nécrose caséeuse, qui est ici la réponse immunitaire de l’organisme infecté afin de combattre et vaincre les assaillants pathogènes. S’il y a victoire du système immunitaire, la primo-infection évolue vers le rétablissement définitif. Mais si les BK ont réussir à contrecarrer la défense de la personne infectée, les BK s’attaquent alors aux tissus pulmonaires, donnant naissance à une multitude de cavités au niveau de cette zone, dans lesquelles ces agents pathogènes se multiplient davantage.

La maladie

Au cas où le système immunitaire se trouve incapable d’en venir à bout face à leurs adversaires, les BK se propagent dans l’organisme tout entier jusqu’à le terrasser complètement. Ici, on assiste à une tuberculose devenue extrapulmonaire.

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque de la tuberculose sont : l’inappétence, l’alcool, le tabac et autres drogues destructeurs du corps, ainsi que l’immunodéficience tels que le SIDA, les maladies chroniques telles que cancers et le diabète, ou encore les traitements mettant en jeu une lourde médication tels que la chimiothérapie, les cortistéroïdes ou les anti-inflammatoires.

Comment diagnostiquer la tuberculose ?

Le dépistage de la tuberculose se fait via un test tuberculose.

Il s’agit d’un dépistage cutané afin de déterminer la présence des BK dans l’organisme. Ce test ne sera efficace que durant un intervalle s’étalant de 4 à 10 semaines suivant la contamination.

Le test tuberculose consiste à introduire dans le corps infecté, précisément au niveau de la peau, une protéine de Mycobacterium Tuberculosis, déjà préalablement soumise à une purification, appelée tuberculine. L’infection s’avère positive s’il y a existence de réaction immunitaire apparente telles que la rougeur ou l’enflure au niveau de la zone d’injection, au bout de 2 à 3 jours. Dans le cas échéant, le médecin peut cependant recourir à un second test ultérieurement.

Traitements

En cas de tuberculose pulmonaire, il est impératif d’isoler complètement pendant une période d’environ 5 semaines la personne infectée. Cette mise en quarantaine se déroule généralement dans des établissements spécifiques et appropriés appelés «sanatorium ». Concept découvert par le botaniste allemand Hermann Brehmer, il prône essentiellement les vertus de l’air pur, du beau temps, du repos complet et d’une alimentation équilibrée et adéquate en faveur de la guérison du malade. Par la suite, ces résidences curatives sont devenues de plus en plus fréquentes dans les pays occidentaux. Plus tard, la découverte des antibiotiques antituberculeux a remplacé, au fur et à mesure que l’histoire avançait, les sanatoriums.

Le malade doit faire objet d’une sérologie VIH afin de vérifier le plus rapidement possible l’absence de cet agent responsable du SIDA et, dans le cas échéant, recourir aux traitements adéquat pour limiter de façon optimale les dégâts éventuels. Réciproquement et dans cette même optique, tout individu atteint par le VIH doit également effectuer aussi vite que possible un test de tuberculose afin de détecter rapidement toute présence de la tuberculose dans son organisme. En effet, lorsqu’il s’agit de maladie extrêmement mortelle, la combinaison tuberculose – SIDA est de loin la plus efficace.

Le traitement s’appuie sur quatre antibiotiques combinées et administrées dans les plus brefs délais, à savoir l’isoniazide, la rifampicine, l’éthambutol et la pyrazinamide. Cette cure vise la destruction totale des BK présents dans le corps humain contaminé et éliminer ainsi tout risque d’attaque, mais surtout de multiplication de ces derniers. Cependant, la thérapie peut varier selon le degré de sensibilité du patient aux antibiotiques susmentionnés.

Le traitement exige une conformité à la lettre aux ordonnances prescrites par les médecins, aussi bien en matière de quantité de médicaments, de fréquence et de la période de cette prise médicale. La thérapie curative requiert un suivi des plus rigoureux et pluridisciplinaire (examinant chaque zone du corps, allant des organes sensitifs aux organes cérébraux, allant de l’externe à l’interne), surtout dans le but de déterminer l’éventuelle présence d’effets secondaires pouvant entraver le traitement et la santé du patient. Le recours à l’imagerie est essentiel pour observer l’évolution des lésions provoquées par la tuberculose et ainsi pour procéder aux améliorations ou ajustements de la thérapie administrée.

Si le patient réagit bien au traitement et évolue vers la guérison, ce dernier est autorisé à reprendre sa vie professionnelle dès la 6ème semaine (jusqu’à la 12ème semaine) suivant sa cure.

D’autre part, il existe d’autres alternatives aux traitements médicaux de la tuberculose. Nous citerons en premier lieu la médecine traditionnelle chinoise (MTC) dont les procédés s’avèrent rencontrer du succès pour guérir la maladie. Cependant, son efficacité reste encore à vérifier et à garantir. Aussi, pour optimiser cette cure, il serait plus sage de recourir à des thérapies complémentaires afin de réduire les impacts négatifs relatifs aux symptômes de la tuberculose et à servir d’adjuvant aux antibiotiques administrés.

Deuxièmement, la phytothérapie, utilisant des plantes naturelles aux vertus curatives présentent des effets positifs en faveur du renforcement du système immunitaire du corps infecté. Néanmoins, comme son homologue médical alternatif susmentionné, cette thérapie reste additive à la médication tuberculeuse. Etant donné l’urgence de détruire les agents pathogènes tuberculeux, les actions de la médecine tuberculeuse alternative demeure moins puissante que celles des antibiotiques dans la poursuite de cet objectif curatif.

Par ailleurs, il importe de préciser l’existence d’une souche tuberculeuse résistante à la médication contre cette maladie. C’est ce qu’on appelle « tuberculose pharmacorésistante ». Cette forme de tuberculose rencontre une progression non négligeable à l’échelle mondiale. L’importance progressive de ce cas particulier de tuberculose est due à mauvaise prise médicale, notamment des antibiotiques, de la part du malade. A cela s’ajoute le non-respect des prescriptions fournies par les médecins traitants. Les cas de tuberculose résistante requièrent un traitement plus difficile, de par sa longue durée (trois fis plus longue que la tuberculose courante) et ses coûts exorbitants.

Comment prévenir la tuberculose ?

La prévention de la tuberculose repose essentiellement sur deux principes : le vaccin contre la tuberculose et l’isolement vis-à-vis des personnes atteintes de la maladie.

Le vaccin destiné à défendre l’organisme contre la tuberculose est le Bacille de Calmette et Guérin (BCG). Le BCG est demeuré obligatoire en France avant l’année 2007. Toutefois, cette vaccination reste très fortement préconisée, notamment pour ceux qui vivent dans les milieux favorables au développement de la tuberculose, telles que la Guyane, Mayotte ou l’Île-de-France, ayant présenté récemment des cas de tuberculose.

Pourtant, le BCG n’est opérant que dans 70 % des cas généraux. Le taux de réussite de la vaccination est de 50 % pour les cas de tuberculose pulmonaire et de 80 % pour ceux de la tuberculose extrapulmonaire. Son efficacité n’est donc pas définitive.

La tuberculose, « maladie de la pauvreté »

En dépit de l’existence d’un traitement agissant, l’OMS déclare encore la tuberculose comme une maladie meurtrière parmi les 10 premières causes de mortalité mondiale, notamment dans les milieux moins aisés.

La tuberculose est appelée « maladie de la pauvreté » car elle touche généralement les pays en voie de développement à cause de la présence de nombreux facteurs de risques favorisés par :

  • La malnutrition, affaiblissant les mécanismes de défense du corps humain et favorisant davantage la victoire des agents pathogènes en cas d’infection tuberculeuse ;
  • L’insalubrité de l’environnement, favorisant la prolifération des bactéries et augmentant la gravité d’une menace d’assaut des microbes face à un système immunitaire déjà affaibli ;
  • La surpopulation élevée, facilitant la propagation des virus et autres bactéries, notamment, dans notre cas, des BK ;
  • L’insuffisance des avancées médicales, se présentant comme étant une difficulté, voire, un obstacle à la fois dans le traitement que dans la prévention de la tuberculose.

LeTop 3 des régions les plus touchées par la tuberculose sont : l’Asie du Sud-Est, l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient. A elles seules, ces parties regroupent environ 85 % des cas de tuberculose dans le monde entier. Les zones présentant les risques les plus élevées de contraction de la tuberculose sont les établissements pénitenciers et les camps destinés aux réfugiés, réunissant toutes les conditions favorables au développement de la tuberculose, à savoir : un déficit alimentaire tant en qualité qu’en quantité, de très mauvaises conditions d’hygiène, un sureffectif des cellules et salles destinées à accueillir les individus concernés et un accès difficile, sinon existant aux soins.

Cependant, dans les pays occidentaux peuvent également exister des régions particulières propices à la tuberculose, notamment dans les quartiers chauds où sévit la pauvreté (surtout les bidonvilles), où se réfugient les « sans domicile fixe » (SDF), où règnent les habitués de la drogue (aussi bien les dealers que les consommateurs), et où prédomine un mode de vie (surtout sexuelle) débridée favorisant la prolifération de nombreuses maladies lésant le système immunitaire.

Par ailleurs, selon une étude médicale effectuée, environ 8 % des enfants immigrants via adoption internationale présente des cas de tuberculose. Il est opportun de fortement suggérer un test tuberculose avant de migrer dans un pays étranger pour prévenir tout risque de contamination internationale.

Quels sont les récentes avancées médicales relatives à la tuberculose ?

La tuberculose a, depuis peu, connu des progrès dans le domaine médical.

Premièrement, un nouveau type de test a été découvert afin de permettre un diagnostic plus fiable de la tuberculose, notamment dans le cas d’une tuberculose latente, d’une tuberculose extrapulmonaire ou de tuberculose dont le développement est favorable dans les zones particulièrement à risques. Il s’agit du test interféron. Ce dernier s’avère être utile dans les cas suscités de tuberculose présentant tous des symptômes non apparents, donc difficilement repérables.

En second lieu, un test automatisé a été récemment autorisé par l’OMS (en 2010), pour assurer la rapidité du diagnostic de la tuberculose et ainsi permettre un traitement précoce de cette maladie pour enfin mieux garantir la guérison du tuberculeux. Pour l’instant, ce procédé n’est pas utilisé en France. Cependant la communauté médicale internationale œuvre pour que ce type de test soit vulgarisé et répondu dans le monde entier, notamment dans les pays à risques de tuberculose les plus élevés.

En résumé, la tuberculose, de par ses caractéristiques ses symptômes et ses impacts nuisibles à l’organisme de ses victimes, mérite son titre de maladie dangereuse potentiellement mortelle.

Ayant laissé derrière elle une multitude de morts, cette infection est désormais traitable et évitable, ce qui ne fut pas le cas des années auparavant.

Néanmoins, malgré une nette diminution des victimes de la tuberculose au fil des temps, le nombre de tuberculeux bénéficiant d’une baisse constante de 1,5 % à partir du second millénaire, ce qui donne en tout une diminution de 18 % des cas de tuberculose mondiaux, la tuberculose persiste encore jusqu’à aujourd’hui.

Toutefois, l’optimisme fourni par les récents progrès médicaux dans ce domaine et l’apparition de nouvelles thérapies d’appoint aux médicaments antituberculeux a poussé, influencé et encouragé la communauté médicale internationale, notamment l’OMS, à poursuivre l’ambition d’éradiquer intégralement la tuberculose dans le monde entier en 2030.

Pourtant, jusqu’à présent, les résultats n’ont montré aucune grande amélioration positive. Face à cette situation, l’OMS appelle à la conscience et à la vigilance de la médecine internationale. En effet, elle estime à environ un milliard de nouvelles victimes de la tuberculose, faisant alors 35 millions de morts durant les vingt premières années du second millénaire, si le contrôle de cette maladie ne connaît aucun progrès.

Ainsi, la tuberculose doit figurer parmi les priorités dans les recherches médicales et pharmacologiques dans le monde étant donné ses victimes encore nombreuses et un nombre important de cas résistants, estimé à environ 600 000 cas, au traitement tuberculeux.