La rhinopharyngite, plus connue sous le nom de rhume, est une infection virale très répandue particulièrement durant les saisons froides. Elle est dans la majeure partie des cas bénigne mais toutefois contagieuse. Les enfants sont les plus touchés par cette affection. Réalisons un point sur la définition, les symptômes, la durée d’incubation, la contagion et les divers traitements proposés.
Définition
La rhinopharyngite est une maladie bénigne et aiguë à fois, qui se manifeste le plus souvent chez les jeunes enfants, ceci ne l’empêchant pas d’affecter également les adultes. La maladie est extrêmement contagieuse. Elle se présente par l’inflammation des muqueuses de la partie supérieure du pharynx. Sous sa forme virale, elle peut être la conséquence des actions du rhinovirus ou le coronavirus. L’organisme ne possédant pas les défenses spécifiques pour la combattre, ce qui entraîne les récidives.
Rhinopharyngite de l’enfant
Les raisons de consultation chez le pédiatre est à 89 % un cas de rhinopharyngite. C’est la maladie la plus fréquente après l’otite et la bronchite chez les enfants.
Rhinopharyngite de l’adulte
Une personne adulte est enrhumée au moins trois fois durant l’année. Le rhum peut paraître anodin et passager, mais a de fortes répercussions sur les activités du quotidien. Etant donné qu’elle affaibli rapidement l’organisme en cas d’absence de traitement ou de suivi.
Rhinopharyngite à plusieurs reprises
La maladie est qualifiée de chronique lorsqu’elle se présente trop souvent à des intervalles trop courts. Dans ce cas, il peut s’agir d’une allergie aux divers facteurs extérieurs tels que le pollen, les acariens ou simplement aux poils d’animaux. En générale, elle se manifeste par une occlusion nasale, des écoulements et des éternuements continus.
Transmission
La rhinopharyngite se transmet facilement d’un individu à un autre par des gestes non suspects comme les postillons, les baisers ou le contact avec des mains sales. Elle peut également se transmettre par l’intermédiaire d’objet du quotidien tel que les serviettes à table, les couverts et tant d’autres encore qui ont été en contact direct avec le malade.
Durée d’incubation
Une personne peut couver la maladie au minimum une journée et dans la plupart des cas, elle la traîne pendant une semaine au maximum. Au-delà de ce délai, il est plus qu’indispensable de consulter un spécialiste médical.
Symptômes principaux
L’affection commence souvent par l’élévation de la température corporelle suivie d’une série d’éternuements et d’un écoulement nasale au début transparent pour devenir plus épais. Après quelques heures, le symptôme du nez bouché apparaît. D’autres signes peuvent avoir lieu comme la toux, la diarrhée ou des maux de tête prononcés. Pour un adulte, les complications sont minimes et la maladie se dissipe après une dizaine de jours tout au plus.
Symptômes chez les enfants
La fièvre est le premier indicatif que les parents utilisent pour prendre rendez-vous chez le médecin. D’autant plus que l’enfant devient irritable et susceptible. Chez le nouveau-né, l’occlusion nasale est une réelle problématique car il aura du mal à tétée et à respirer en même temps par la bouche. Il aura par la suite des écoulements nasals. L’inflammation de la gorge est également un symptôme qui alerte souvent les parents car l’enfant aura de la difficulté à avaler des aliments et à parler correctement avec une voix légèrement enrouillée.
Evolution de la maladie
Si au bout de quelques jours, la maladie persiste toujours, des complications peuvent survenir. Les surinfections se produisent le plus souvent : otite, abcès cérébral, pneumonie, bronchite et la liste est encore longue. Il est néanmoins bon de prendre des traitements de base dès le commencement du rhum afin d’éviter ce genre de conséquences qui peut altérer la santé en générale.
Causes fréquentes
La rhinopharyngite est provoquée par un virus parmi une centaine qui a été identifiée. Les personnes de tout âge peut être touchées par cette maladie, dès la naissance jusqu’à l’âge adulte. Les facteurs responsables sont multiples, pour ne citer que le tabagisme, les allergies, une carence en oligoéléments ou la transmission par une ou des individus affectés.
Diagnostic différentiel
Le diagnostic de la rhinopharyngite est établi grâce à une série de questions posée au patient en rapport avec les symptômes qui ont été énoncés préalablement. Toutefois, des examens complémentaires sont nécessaires pour confirmer qu’il ne s’agit pas d’une autre infection plus importante telle qu’une angine ou une sinusite.
A quel moment consulter
La rhinopharyngite chez l’adulte peut guérir d’elle-même après quelques jours sans traitement spécifique si la cause est un virus. Toutefois, chez l’enfant de moins de trois mois par exemple, ce sera différent. Il peut mal supporter la maladie en ayant des symptômes beaucoup plus alarmants. Dans ce cas, il est nécessaire de consulter un médecin. Dans d’autres situations telles que l’apparition de diarrhée, de vomissements ou de forte température au bout de deux à trois jours, il faut penser à consulter pour que la maladie ne puisse affaiblir l’enfant.
Traitements de la rhinopharyngite
Le traitement de la maladie est très simple en utilisant des médicaments à base de paracétamol pour soulager les symptômes et la fièvre. Le nettoyage des fosses nasales est indispensable chez les jeunes enfants par l’intermédiaire des sérums physiologiques deux à trois fois par jour. Les gouttes nasales peuvent être indiquées chez l’adulte. Pour un côté pratique, l’oreiller doit également être remonté à quelques centimètres de sa position habituelle pour favoriser l’écoulement nasal.
L’administration d’antibiotique est réalisée qu’en cas de complication uniquement. La prescription de ces médicaments se fait que lorsque d’autres infections apparaissent comme une otite, une bronchite ou une sinusite dans la majeure partie du temps. Il est à souligner qu’il est essentiel de bien s’hydrater et de consommer énormément de fruits riches en vitamine pour booster l’organisme.
Traitements naturels
Les traitements naturels pour soigner un rhume sont également efficaces. Le premier geste à faire est de boire suffisamment d’eau (2 litres par jour) sous n’importe forme : eau fraîche, tisane, jus de fruits ou bouillon. Pour dégager les voies respiratoires, il est nécessaire de rester dans une pièce à température ambiante. Le repos est fortement recommandé, les activités professionnelles doivent cesser au moins durant une journée. L’enfant, également, sera dispensé de cours pour un à deux jours. Le patient doit être au calme, loin du bruit et dormir suffisamment pour réduire rapidement la fièvre. Les bains ou les douches à l’eau chaude sont également efficaces pour déboucher les voies respiratoires supérieures. Concernant les inflammations au niveau de la gorge, se gargariser au moins 3 fois par jour avec de l’eau tiède salée est parfait pour le faire disparaitre rapidement.
L’inhalation humide est une option très efficace, en utilisant divers types d’huiles essentielles comme l’eucalyptus ou la menthe, par exemple, pratiques pour les nez bouchés. Les massages avec ces huiles peuvent également être pratiqués, surtout au niveau de la poitrine afin de soulager les muqueuses respiratoires. Toutefois, certaines huiles ne sont pas compatibles aux enfants, quelques maladies et aux femmes enceintes. Il est préférable de demander l’avis d’un professionnel de la santé avant de s’en procurer.
La dernière recommandation consiste à manger léger, en particulier le soir, pour éviter de surcharger le foie. Cet organe se fatigue très vite lorsqu’un individu souffre de la rhinopharyngite. Plus il sera surchargé, plus la guérison sera longue. Il est préférable de prendre qu’un bol de soupe, une biscotte et un yaourt par exemple. Les repas riches en matières grasses sont à bannir pour quelque temps.
Traitements homéopathiques
Il est tout à fait possible de soigner un rhum à partir des remèdes homéopathiques. Les pharmaciens spécialisés dans le domaine peuvent prescrire différentes pilules sublinguales pour permettre de soulager tous les symptômes de la rhinopharyngite. En effet, comme les médicaments, les homéopathies sont indiquées en fonction d’un symptôme à traiter.
L’écoulement nasal est, par exemple, un signe qui se manifeste le plus fréquemment, selon la consistance et la couleur des sécrétions, le remède adapté sera différent. Si elles sont épaisses et colorées, le Kalium Bichromicum 9 CH est recommandé. En revanche, si les écoulements nasals sont de couleurs clairs et abondants, l’Allium Cepa 7CH sera prescrit.
Ce type de traitement varie également en fonction d’une personne à une autre. D’où la nécessité de toujours consulter avant de prendre une quelconque mesure.
Rhinopharyngite aiguë, qu’est-ce que c’est ?
La rhinopharyngite aiguë est une infection des voies respiratoires que l’on trouve le plus fréquemment chez les jeunes enfants et les nouveau-nés. En réalité, ils ne disposent pas encore des défenses immunitaires capables de lutter contre l’infection.
Agents responsables
Les virus sont les plus souvent responsables de cette affection. Chez les enfants, le streptocoque béta-hémolytique du groupe A est la principale cause de cette pathologie. Ce type de streptocoque est assez dangereux du fait qu’il entraîne au bout d’une dizaine de jour ou tardivement d’autres pathologies qui sont le rhumatisme articulaire aigu ou RAA et de la glomérulonéphrite aiguë ou GNA. L’administration d’antibiotique devient alors une nécessité dans ce cas précis.
Préventions
Les premières préventions de base de la maladie restent des mesures d’hygiène.
- Se laver les mains aussi régulièrement que possible afin d’éviter de transmettre la rhinopharyngite aux enfants.
- Si des personnes proches sont atteintes, il faudra éviter d’utiliser ses objets personnels et si possible ne pas rester à proximité.
- Dans la mesure du possible, il vaut mieux rester chez soi si on est malade du rhum afin de préserver les autres qui peuvent le supporter mal.
- Au moment d’éternuer ou de tousser, il est préférable de couvrir la bouche à l’aide d’un mouchoir ou le faire entre le creux du coude.
Les habitudes de la vie quotidienne
- Penser à aérer les chambres à coucher pour éliminer certains facteurs.
- Garder la température des pièces aux alentours de 20°C afin de réduire certains symptômes de la rhinopharyngite.
- Eviter de fumer en présence d’un enfant car cela irrite d’avantage ses voies respiratoires et augmente les signes et les risques de complication de la maladie.
- Pratiquer des exercices physiques pour garder une bonne santé respiratoire par élimination à travers la sueur.
- Adopter un régime sain et équilibré.
- Respecter les huit heures de sommeil par jour.
- Contrôler son niveau de stress en réalisant des respirations profondes, prendre 5 minutes de répit ou faire quelques gestes simples tirées du yoga. Tous les moyens sont bons.
Prévention des complications
- Nettoyer régulièrement les voies respirateurs extérieures en se mouchant.
- Réaliser des inhalations pour dégager les fosses nasales.
- Eviter de s’exposer au froid.
Régime alimentaire
Un régime alimentaire est toutefois recommandé en cas de rhinopharyngite afin de ne pas surcharger l’appareil digestif pour que l’affection puisse guérir rapidement. Une alimentation riche en vitamines et en nutriments procure de nombreux bienfaits, à savoir :
- La réduction des symptômes et limitation d’éventuelles complications.
- La récupération après une période d’inactivité.
- Le coup de pouce donné à l’organisme pour combattre le virus.
- La décongestion des voies respiratoires.
Les aliments à éviter à tout prix :
- Le café et les boissons alcoolisées
L’alcool provoque instantanément une inflammation et limite l’action des globules blancs. Il favorise également à une rapide déshydratation entraînant d’autres maux et une difficulté à éliminer normalement les sécrétions. Les boissons à base de caféine ont les mêmes effets sur l’organisme. Il est judicieux de prendre de la tisane ou de l’eau simplement jusqu’à la guérison. Puis la reprise d’une tasse de café le matin peut poursuivre.
- Quantité importante de sucre
Le sucre tout comme le café et l’alcool affaiblit les globules blancs qui combattent la maladie. Mieux vaut limiter sa consommation de sucre durant quelque temps et éviter impérativement les bonbons. Le sucre apporté par les fruits est cependant bénéfique pour l’organisme à n’importe quel stade de l’affection. Il s’agit ici alors de réduire les aliments riches en sucre industriel.
- Les épices
La consommation d’épices représente à la fois un point positif et négatif. Elles permettent de soulager les sensations de nez bouché, ce qui est particulièrement pratique. La prise doit être toutefois modérée. Chez certaines personnes aux estomacs sensibles, cela pourrait provoquer l’inverse et aggraver les symptômes. Il est à noter que le gingembre est l’épice idéal, en boisson ou mélanger à la nourriture, il favorise à l’atténuation de certains signes.