La grippe: Tout savoir en 2023 !: Tout savoir en 2023 !

Tous les ans, durant l’hiver ou l’automne, les épidémies de grippe sont très fréquentes en France. Cette maladie est généralement bénigne, toutefois contagieuse et peut entraîner certaines complications chez les personnes fragiles. Il existe un vaccin afin de prévenir la pathologie ainsi limité les risques d’évolutions graves. On peut également adopter quelques consignes d’hygiène pour éviter la diffusion des épidémies. La prise en charge peut être multiple et différente pour chaque personne atteinte, dans tous les cas, le repos et une hydratation seront nécessaires. Pour en savoir plus sur cette maladie, découvrez les détails dans notre guide complet sur la grippe.

Définition 

C’est une maladie d’origine virale due à un virus nommé Influenzavirus. Ce virus se diffuse dans les cellules de la muqueuse de l’appareil respiratoire. On note trois différents types de virus influenza : la catégorie A, B et C. Le type A est le plus menaçant des trois, car il peut muter d’une manière importante et véhiculer à travers les animaux tels que les oiseaux, porcs, volailles ou chevaux. Le type B est le plus fréquent et se manifeste chez l’homme provoquant des épidémies. Et le type C engendre des signes assez identiques à ceux du rhume. Ces virus sont dotés de deux protéines antigéniques : la neuraminidase (N) et l’hémagglutinine (H).

Les virus de la catégorie A sont les plus contagieux en répandant de graves épidémies avec un H entre 1 à 18 et un N entre 1 à 11. Et les virus du type B sont classés en deux types : Victoria et Yamagata. L’ensemble de ces virus grippaux est connu pour être instable et mute constamment, c’est la raison pour laquelle la vaccination doit être à jour chaque année.

Les épidémies de grippe affectent tous les ans des millions de personnes à travers le monde. Même en étant saisonnière, elle reste bénigne dans la majeure partie du temps. Toutefois, on note quelques centaines de décès chaque année chez les personnes dotées de système immunitaire faible. Depuis le début du 20e siècle, on recense près de quatre types d’épidémie de grippe, dont la grippe espagnole en 1918 qui a causé près de 50 millions de décès dans le monde.

Causes

La grippe est causée par les virus influenza provenant du groupe A, B ou C. Ces virus évoluent en permanence et se transmettent facilement d’un individu à un autre avec la projection de gouttelettes de salives dans l’air comme dans les postillons, l’action de tousser ou d’éternuer. Ils peuvent également se transmettre par contact direct avec des objets contaminés par une personne affectée tels que les mouchoirs, le téléphone ou les couverts. On note que le virus peut survivre près de 24 heures en dehors du corps humain.

C’est dans cette optique que la maladie se manifeste le plus souvent durant les saisons où les habitats sont les plus confinés et la contamination se fait ainsi rapidement à son entourage. En effet, les personnes absorberont accidentellement le virus qui se trouve en suspension dans l’air.

Le virus de la grippe A

Le virus de la grippe de cette catégorie est le plus à craindre de tous. On note essentiellement le virus H1N1 qui affecte l’homme et le virus H5N1 qui touche spécialement les élevages industriels de volailles et souvent de porcs également. Les signes annonçant la maladie sont identiques à ceux d’une grippe normale. Et le second virus mentionné est devenu transmissible à l’homme à cause d’une mutation qui le permet de passé d’un animal à l’être humain.

Le virus de la grippe B

Le virus de la grippe B engendre des épidémies maitrisables. Sa manifestation est moins sévère que celle du type A. Il affecte essentiellement l’homme et ne présente aucune mutation génétique possible. Les symptômes apparents restent les mêmes que ceux du type A : céphalée, fatigue, toux et courbatures. Il se transmet d’un individu à un autre d’une manière anodine. Des vaccins sont disponibles pour limiter sa diffusion.

Le virus de la grippe C

Le virus de la grippe de type C est très rare et ne provoque pas d’épidémie alarmante. Il se montre comme un banal rhume et exempt de complications. Les vaccins adaptés à la catégorie B ne conviennent pas à cette classe de virus.

La période d’incubation dure environ 24 à 48 heures. Par la suite, les premiers symptômes se manifestent. Une personne malade de la grippe peut la transmettre sur une période de cinq jours à peu près à commencer du premier jour de l’apparition des symptômes. La guérison totale est estimée après une dizaine de jours.

Diagnostics

Les premiers stades de la maladie sont quelque peu ressemblants au rhume. Le diagnostic est alors complexe au départ, mais se confirme avec l’apparition d’une fièvre plus importante, des raideurs musculaires associées à une fatigue intense. Ensuite de divers symptômes s’ensuivent, tels que :

  • Un écoulement nasal,
  • Des courbatures,
  • Une fatigue importante,
  • Une forte fièvre,
  • Des maux de tête intenses,
  • Une toux sèche,
  • Parfois de la nausée ou des vomissements.

Dans certains cas, ces signes cliniques seront ensuite confirmés par des tests ou analyses confirmant la grippe.

La différence avec le rhume

La grippe appelée aussi influenza est une infection causée par un virus. Les symptômes sont assez bien connus, mais on les confond avec ceux d’un rhume banal. Elle peut paraitre bénigne, toutefois c’est un mal qui n’est pas anodin du tout et doit être pris au sérieux dès ses débuts. Chez les jeunes enfants, les séniors et les personnes fragiles telles que les alcooliques, les gros fumeurs et les malnutris, la grippe peut être à l’origine de nombreux problèmes de santé plus graves.

Très contagieuse, la grippe cause fréquemment des épidémies redoutables surtout le globe. Dans l’hémisphère nord, elle se répand en particulier en hiver et dans les pays tropicaux le virus circule durant toute l’année.

On confond souvent un petit rhume avec une grippe et vice versa. Le rhume est une affection très courante que l’on a l’habitude de négliger. Les facteurs prédisposant sont nombreux pour ne citer que l’exposition au froid, un surmenage ou un manque de sommeil ouvrant la voie au virus. Le virus est accompagné ensuite par d’autres microbes qui vont s’attaquer aux voies respiratoires supérieures provoquant : les éternuements, le nez bouché, les yeux rouges et les écoulements nasaux.

Evolutions

On distingue deux sortes d’évolutions possibles : par cassure et par glissement antigénique.

L’évolution par cassure

Les virus de type A sont les plus concernés par le phénomène de « cassures ». Il s’agit d’une mutation des radicaux des protéines antigéniques du virus. Ces derniers sont remplacés par d’autres protéines qui engendrent une nouvelle forme de virus. Ce nouvel élément peut être plus agressif, contagieux ou résistant et peut également se propager à travers les divers continents. On parle de pandémie. Les défenses immunitaires acquises durant les premiers épisodes de grippe ne suffisent pas pour contrer ce fait. C’est de cette manière que les nouveaux virus ont vu le jour et entrainé des épidémies de grandes ampleurs telles que la grippe asiatique de 1957, la grippe espagnole de 1918 et la grippe de Hong Kong en 1968. Le nombre de décès fut très important : entre 2 à 40 millions de morts en seulement une année.

L’évolution par glissement antigénique

Les virus de la grippe ont la possibilité d’évoluer en suivant un système nommé « glissement antigénique ». Cette situation concerne une modification des gènes en protéines de surface. La nouvelle mutation n’est pas si différente de la première souche, ce qui signifie que la personne possède l’immunité nécessaire pour la contrer. Toutefois, la répétition de ces modifications peut entrainer une difficulté à l’organisme d’identifier le virus en question. De ce fait, il est essentiel de revoir les souches de vaccin utilisées d’une façon régulière. L’évolution de ces mutations provoque des épidémies qui peuvent être maitrisées rapidement et moins graves.

La réémergence

On parle de réémergence lorsqu’un virus du passé se répand à nouveau. A titre d’exemple, une pathologie que l’on considérait comme étant éradiqué depuis les années 50 est réapparue dans les années 70 : on se réfère à l’épidémie de grippe russe.

Symptômes

La grippe saisonnière se caractérise par ces divers symptômes qui peuvent survenir brutalement et d’une manière intense :

  • Une forte fièvre de 39 °C environ,
  • Une fatigue extrême,
  • Des frissons,
  • De violents maux de tête,
  • Des douleurs musculaires et articulaires,
  • Une toux sèche qui devient grasse après,
  • Et des écoulements nasaux.

Contrairement au rhum, la grippe peut devenir une maladie sérieuse causant en France des milliers de morts chaque année.

La durée de vie du virus

Le virus grippal a une durée de vie très variable en fonction de la surface où il est déposé :

  • Sur les mouchoirs ou vêtements, il peut durer pendant plus de 5 heures,
  • Sur la peau, sa durée d’existence n’est que de quelques minutes,
  • Sur les objets du quotidien, il peut y vivre durant des jours.

C’est la raison pour laquelle, il est important de désinfecter et d’aérer la pièce du malade, de jeter directement les mouchoirs qu’il a utilisés et laver rapidement ses vêtements afin d’éviter que la grippe se propage. On notera au passage que le virus pénètre dans l’organisme par l’intermédiaire des muqueuses, notamment celles au niveau des yeux, du nez et de la bouche. La peau étant étanche à ce genre d’agent viral, il n’ira pas loin à moins d’être déporté vers ces endroits. Dès que l’on touche ces différentes parties du visage, ce sera la porte d’entrée du virus grippal à condition de se laver les mains fréquemment et d’éviter de toucher le moins possible ces zones du corps.

Complications et personnes à risque

Pour une personne en parfaite santé sans présentée une quelconque pathologie, la grippe n’entraine aucune complication mesurable et se guérit d’elle-même au bout de quelques jours. En revanche, pour les personnes souffrantes de troubles cardiovasculaires ou respiratoires, la grippe a une tendance à accentuer et aggraver la maladie déjà présente. La grippe peut également être accompagnée d’une pneumonie.

On notera que les individus souffrants de problèmes respiratoires (asthme) sont susceptibles de décéder après un épisode d’état grippal. Les séniors sont aussi des sujets à risque dans l’apparition de complications. Les personnes ayant un système immunitaire affaibli sont également des sujets sensibles à la grippe (porteur du VIH). Les hauts risques de complication concernent tout aussi bien les femmes enceintes que les enfants moins de trois ans. Les représentants médicaux sont constamment exposés aux virus sur leur lieu de travail.

Au Canada, on compte près de 5 000 personnes décédées par an à cause de la maladie. Il est alors important de savoir que ce n’est pas une infection virale anodine et qu’il est nécessaire de la traiter correctement.

La grippe aviaire

L’année 2009 fut marquée par la pandémie de grippe A ou H1N1, provenant de la même souche que la grippe espagnole. Selon les études menées, ce virus est à l’issue d’une mutation importante de nature très meurtrière.

La grippe aviaire est une affection qui touche habituellement les oiseaux sauvages et domestiques. Les virus influenza de type A mutés se transmettent normalement d’un oiseau à un autre. Et dans certains cas, ils se transmettent à l’homme. Les signes sont divers et multiples, on note généralement la survenue de :

  • Douleurs musculaires,
  • Fièvre,
  • Céphalée,
  • Saignement du nez et des gencives,
  • Gênes respiratoires,
  • Douleurs dans la poitrine,
  • Diarrhée,
  • Et de nausée ou vomissement.

Lorsque la maladie devient grave, elle entraine apparemment des :

  • Surinfections bactériennes,
  • Problèmes respiratoires pouvant mener à une hypoxie,
  • Et dans les stades les plus graves : le décès.

Il existe des médicaments pour soigner la grippe aviaire. Toutefois, il est nécessaire que la maladie soit prise en charge dans les plus brefs délais. Autrement dit les antiviraux utilisés ne seront plus efficaces pour contre le virus. Une personne affectée par cette maladie doit avoir une hygiène irréprochable et porter constamment un masque chirurgical afin de limiter au maximum la diffusion du virus dans son entourage.

La grippe intestinale

La grippe intestinale est une variante de la maladie, les différences entre la version habituelle sont entre autres les symptômes et le virus en cause. Le norovirus est le principal agent viral qui provoque la grippe intestinale, il provoque de la diarrhée, des vomissements et des spasmes abdominaux. On note également quelques signes qui peuvent survenir, mais très fréquents tels que les maux de tête, des frissons, une fièvre et de la fatigue.

Cette affection est tout aussi contagieuse que la grippe habituelle. Elle peut se transmettre par contact direct avec une personne contaminée par l’intermédiaire de la salive. Elle peut être également attrapée en consommant des aliments infectés ou en touchant des surfaces contaminées.

En cas de grippe intestinale, il est important de bien se reposer, de s’hydrater régulièrement et de consulter un médecin pour qu’il prescrive des médicaments pour soulager les crampes et la diarrhée.

Transmission

La maladie se disperse facilement avec une transmission rapide au sein de divers établissements très fréquentés tels que les écoles, les lieux de travail ou les maisons de retraite. Lorsqu’une personne malade postillonne, tousse ou éternue, elle diffuse par la même occasion des gouttelettes de salive contenant des virus. Ainsi, l’entourage qui se trouve à côté va respirer cet air et inhaler systématiquement les virus. Pour limiter au maximum la propagation de l’affection, il est nécessaire de se couvrir la bouche par l’intermédiaire d’un mouchoir lorsqu’on tousse ou éternue.

Une épidémie saisonnière

Dans les climats tempérés, l’épidémie survient en particulier durant les périodes hivernales. Et dans les zones tropicales, elle apparait tout au long de l’année avec une tendance instable. La maladie peut être bénigne, sévère ou causer la mort. Une hospitalisation est souvent nécessaire dans le cas d’un groupe de virus mutés provoquant de graves conséquences. Dans les 60 % des cas, les décès sont enregistrés dans les pays industrialisés en incluant les personnes âgées de 60 et plus.

Les épidémies de grippe sont à l’origine d’un nombre élevé d’absentéisme à l’école et au travail, ce qui provoque une baisse de la productivité. Les hôpitaux sont généralement bondés lorsque la maladie atteint son pic de manifestation.

Chez les pays en développement, ce sont surtout les enfants de moins de 5 ans qui décèdent à la suite de la maladie. Elle est souvent associée à des infections des voies respiratoires et d’autres pathologies déjà existantes. L’état grippal ne fait qu’accentuer les conséquences de ces dernières.

Préventions

Actuellement, le meilleur moyen de prévenir la maladie est la vaccination. Les vaccins sont efficaces pour échapper aux issus graves de cette dernière. Chez une personne en parfaite santé, cette méthode est une excellente protection contre l’affection. Toutefois, on notera que chez les séniors, son efficacité est quelque peu réduite. Cependant, le vaccin antigrippal limite les éventuelles complications.

Les mutations génétiques fréquentes des virus grippaux nécessitent un ajustement annuel de la formule des vaccins afin d’y intégrer les souches les plus présentes en circulation. En conséquence, la prévention devient plus efficace pour tous.

L’Organisation mondiale de la Santé ou OMS recommande la vaccination annuelle pour les catégories de personnes suivantes :

  • Les enfants âgés de moins 5 ans et à partir de 6 mois,
  • Les femmes enceintes,
  • Les personnes âgées (en particulier celles âgées de plus de 65 ans),
  • Les personnes qui ont acquis des maladies chroniques : maladie respiratoire chronique, affection bronchopulmonaire chronique, insuffisance respiratoire chronique, mucoviscidose, cardiopathie congénitale, trouble cardiovasculaire, AVC, diabète, maladie hépatique, SIDA et maladie coronaire.
  • Les travailleurs du milieu de la santé,
  • Les personnes obèses,
  • Et les parents de jeunes enfants.

Il est primordial de renouveler la vaccination tous les ans, du fait que de nouvelles souches peuvent apparaitre. D’une manière générale, les épidémies se manifestent entre le mois d’octobre jusqu’en mars. Le moment idéal pour se faire vacciner est en début du mois d’octobre ou de novembre. L’organisme nécessite un délai d’à peu près 15 jours pour produire les anticorps qui lutteront contre les virus de la grippe.

D’autres moyens de prévention

L’hygiène est un élément essentiel dans la prévention de la maladie. Il faut garder les mains propres dans toutes les circonstances, en particulier si l’on est amené à être en contact permanent avec le monde extérieur.

En cas d’épidémie prononcée, mieux vaut éviter les endroits confinés qui rassemblent beaucoup de personnes comme au cinéma ou dans les transports publics. Il est préférable de rester éloigné d’une personne contaminée et attendre que cette dernière ne soit plus contagieuse.

Une alimentation saine et équilibrée favorise au bon maintien du système immunitaire. Sans oublié, les exercices physiques, le respect des heures de sommeil quotidien et la consommation modérée d’alcool. On notera que les fumeurs invétérés sont également susceptibles d’attraper régulièrement la grippe et peut devenir grave au fil du temps.

Traitements médicamenteux

Il existe des antiviraux pour traiter la grippe. Ils permettent d’éviter les décès et les sévères complications. Pour que ces médicaments soient efficaces, ils doivent administrer au moins dans les 48 heures qui précèdent l’apparition des premiers signes. On note deux types d’antiviraux :

  • Les adamantanes qui sont des inhibiteurs de la protéine M2 notamment l’amantadine et la rémantadine,
  • Les inhibiteurs de la neuraminidase grippale qui sont l’oséltamivir et le zanamivir.

L’OMS suit de près l’utilisation de ces antiviraux en vue de détecter une éventuelle résistance. En effet, tel est le cas des adamantanes qui ont montré une forme de résistance chez certaines personnes. C’est la raison pour laquelle, les inhibiteurs de la neuraminidase sont les plus privilégiés en matière de traitement de fond de la maladie.

A ces antiviraux s’ajoutent des médicaments pour soulager les maux de tête, pour faire baisser la fièvre et réduire les douleurs musculaires. Si la personne ne présente aucune amélioration au bout de 2 jours de traitement, une hospitalisation d’urgence sera nécessaire pour entamer de nouvelles approches.

Traitements naturels

Il existe des traitements naturels pour soigner la grippe. Ces méthodes ont été perfectionnées depuis de nombreuses années, et s’avèrent être efficaces. Parmi ces remèdes, on peut citer :

La tisane

Une tisane faite à partir de feuille de reine-des-prés est efficace pour soulager les premiers symptômes de la maladie. Cette plante est également nommée « aspirine végétale », car elle contient de l’acide salicylique, un composant utilisé dans la fabrication d’aspirine. Deux à trois tasses bien chaudes sont suffisantes pour se sentir apaiser. Toutefois, elle n’est pas recommandée en cas d’allergie à l’aspirine.

Le citron

C’est un fruit extrêmement efficace pour lutter contre les infections qui se manifestent durant l’hiver. Il renferme des vertus antimicrobiennes, antiseptiques et diurétiques. Boire du jus de citron chaud deux fois dans la journée est très bénéfique pour la santé. Le mieux est de ne pas rajouter du sucre pour conserver les bienfaits que ce dernier renferme.

Le miel

Le miel est un antibiotique naturel. Pour profiter de ces bienfaits afin de soigner la grippe, on peut consommer une cuillère à café tous les matins au réveil et une également le soir avant de se coucher. D’autre part, on peut utiliser pour sucrer ses tisanes à base de jus de citron, de gingembre et de miel. Après une gorgée de ce mélange, les voies respiratoires commencent à être dégagées et les céphalées diminuent d’intensité.

Le vin chaud

Pour ce faire, on utilisera un verre de vin de bonne qualité que l’on mélangera avec un peu d’eau. On rajoute du gingembre pour ensuite chauffer le mélange sur le feu pendant quelques minutes. Avant de le boire, on ajoute le jus d’un citron. C’est un remède de grand-mère assez original, mais le résultat est bien au rendez-vous.

Les huiles essentielles

On peut parfaitement utiliser les huiles essentielles pour combattre les virus grippaux. Pour ce faire, on peut réaliser des massages, des inhalations ou des recettes simples très efficaces contre la grippe.

Pour le massage, on emploiera un mélange d’huile essentielle de ravintsara, d’eucalyptus et de niaouli. On insiste légèrement sur la zone du thorax et du dos pour dégager les voies respiratoires. Pour l’inhalation, on peut toujours utiliser les mêmes huiles en les mettant dans de l’eau chaude dans un diffuseur d’huile essentielle afin que la vapeur puisse se répandre à travers toute la pièce et éliminer les microbes. En cas de courbatures, les huiles essentielles d’arnica et de menthe poivrée sont parfaites pour être appliquées sur les muscles douloureux.

Toutefois, il existe quelques contre-indications sur cette méthode naturelle. Les femmes enceintes ou allaitantes ne sont pas autorisées à recourir à cette thérapie sauf avec l’accord de son médecin traitant. Les enfants de moins de 8 ans également, car ils peuvent présenter des signes d’allergies au produit utilisé.

Les attitudes à adopter

Lorsque la grippe s’est installée, il est impératif de se reposer suffisamment. Les activités du quotidien sont à mettre entre parenthèses jusqu’à la guérison totale. Le corps a besoin d’énergie pour combattre le virus. Un autre point important est de garder la poitrine au chaud pour ne pas laisser libre champ aux diverses infections des voies respiratoires. En cas de forte fièvre, il est préférable de ne pas manger trop de nourriture afin d’éviter la surcharge de l’appareil digestif. Les fruits et légumes riches en vitamines sont les plus à privilégier. Dans tous les cas, il est nécessaire de boire beaucoup d’eau. Si les maux de tête sont trop violents, on peut appliquer une compresse froide sur le front et se tenir éloigné des écrans.

Traitements homéopathiques

Les traitements homéopathiques sont également efficaces pour soigner la grippe. A ce sujet, on notera une différence entre les types de granules à prendre en fonction des divers stades de la maladie :

Dès les premiers signes :

Un seul produit suffit pour limiter la manifestation des symptômes de l’état grippal : Oscillococcinum. Il peut être vendu sans ordonnance. On peut le prendre en une seule dose matin et soir durant les premiers jours.

Traitements de la maladie :

Ce traitement concerne les médicaments pour soigner la souche de la maladie :

  • Eupatorium 9CH : conseillé en cas de douleurs intenses à raison de 5 granules 3 à 4 fois par jour,
  • Arnica montana 9CH : recommandé en cas de douleurs musculaires en 3 prises de 2 granules par jour,
  • Gelsemium 9 CH : idéal si la personne présente de la fièvre à raison de 5 granules prises 4 fois par jour jusqu’à l’amélioration.

Traitements des symptômes :

On peut prendre de l’Influenzinum 15 CH le temps que les symptômes se dissipent. Si le sujet a subi une perte de poids importante, on peut prescrire du Kalium phosphoricum 9 CH à prendre sur 10 jours.

Grippe et femme enceinte

La femme enceinte est hautement fragile face à la grippe au même rang que les nourrissons et personnes âgées. Cette situation est un terrain favorable pour une contamination par le virus grippal. Les femmes enceintes ne sont pas également à l’abri des complications. La grossesse entraine un changement du système immunitaire et favorise le risque de diverses infections. Dans certains cas, une hospitalisation est nécessaire pour éviter les dangers liés à la mère et au fœtus. La grippe peut entrainer la mort d’une femme enceinte et l’accouchement prématuré de l’enfant.

Les symptômes et traitements de la grippe

Les symptômes restent identiques à ceux d’une personne normale : fièvre, courbature, fatigue, maux de tête et toux. Etant enceinte et présenté ces signes, il est conseillé de consulter rapidement un médecin. Il est important de prendre en charge le plus tôt possible l’affection. Pour confirmer le diagnostic, le médecin sera amené à réaliser des prélèvements nasaux. En cas de grippe, des médicaments antiviraux seront immédiatement administrés. Une prise en charge tardive, d’au-delà des 48 heures après la manifestation des symptômes, les risques de complications sont majeurs.

La vaccination antigrippale chez la femme enceinte

La vaccination est un moyen très efficace pour protéger les femmes enceintes de la grippe. Elle est d’ailleurs exigée chaque trimestre du stade de la grossesse. Cette méthode de prévention est autorisée chez les femmes enceintes du fait que le vaccin est constitué essentiellement de fragments purifiés et inactifs. Ce qui fait que la solution injectée n’engendre aucune maladie, à l’opposé des vaccins réalisés à partir de virus actifs. La mère peut ainsi mener à terme sa grossesse sans avoir à se soucier d’une éventuelle épidémie de grippe.

Grippe chez l’enfant

Durant les périodes d’épidémie de grippe, un enfant est le plus exposé et risque d’être contaminé par les virus. Par rapport à un adulte, les possibilités sont minimes. Les complications sont également à craindre chez un jeune sujet.

Le diagnostic est parfois difficile à poser surtout s’il s’agit d’un enfant moins de 12 mois. En effet, les signes apparents sont quelque fois semblables à ceux d’une banale infection des voies respiratoires. Parfois, des tests complémentaires sont réalisés afin de déterminer s’il s’agit bien de la grippe ou d’une autre affection.

Les enfants de moins de 12 ans sont les plus propices à la maladie, leur système immunitaire ne sont pas totalement développés pour prévenir d’une quelconque infection. Par la suite, ils transmettent facilement le virus à ses semblables et à ses proches. On remarquera également que les virus se multiplient rapidement chez eux avec une durée d’incubation assez longue. Avec les bons gestes et soins adéquats, la grippe est tout à fait sans conséquence.

Les principaux symptômes

Les signes qui se produisent le plus fréquemment sont :

  • Une fièvre de plus de 38°C,
  • Des frissons,
  • Des maux de tête,
  • Des courbatures,
  • Une toux sèche,
  • Une fatigue prononcée,
  • Une perte d’appétit.

Chez le nourrisson, les signes représentent des différences en comparaison avec ceux qui se manifestent chez l’adulte et chez un enfant. On constatera une forte fièvre qui peut entrainer des convulsions, des maux de ventre qui se confirment par de la diarrhée et des vomissements et des yeux rouges.

Les complications de la grippe chez l’enfant

Chez l’enfant, les symptômes de la grippe autre que la toux disparaissent en quelques jours seulement. La toux quant à elle peut durer jusqu’à 2 semaines et devient de plus en plus grasse. En cas de traitement non adapté, la santé du jeune sujet peut devenir plus fragile. Les évolutions possibles sont notamment :

  • Une otite moyenne aiguë ou OMA,
  • Une pneumonie,
  • Une bronchiolite,
  • Et une sinusite.

En général, on a enregistré un faible taux d’hospitalisation d’un enfant malade de la grippe. L’affection est à surveiller de près chez les jeunes sujets âgés de moins de 2 ans et ceux qui ont des pathologies chroniques pour éviter la survenue de difficultés notables. Tous les ans, près de 90 enfants sur un million décèdent à la suite d’une grippe.

Traitement de la grippe chez l’enfant

Il est à noter que la prévention se repose essentiellement sur les vaccins antigrippaux. Dans le cas où la maladie a quand même affecté l’enfant, divers traitements seront établis pour soigner la grippe. La fièvre sera traitée par des médicaments tels que le paracétamol ou l’ibuprofène. Et des antiviraux seront également administrés pour limiter l’action des virus. On remarquera que les antibiotiques ne sont pas nécessaires étant donné qu’il ne s’agit pas d’une maladie infectieuse causée par des bactéries.