L’anorexie: Tout savoir en 2023 !

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire, ou TCA, qui affecte essentiellement les femmes. Cette maladie a une préférence pour les jeunes filles de 12 à 21 ans, mais peut également apparaître plus tôt. Les garçons sont moins fréquemment touchés à raison de 1 sur 10 cas d’anorexie.

Définition

L’anorexie correspond à une perte ou manque d’appétit chez une personne. Elle peut prendre différentes formes :

  • D’origines organiques : symptôme d’un cancer ou d’infection virale.
  • D’origines psychologiques : à la suite d’un violent choc émotionnel ou d’une grave dépression.
  • La prise de certains médicaments
  • Ou à la suite d’efforts physiques intenses.

Dans les faits, ce terme est utilisé pour désigner deux autres formes de pathologies : l’anorexie mentale et l’anorexie nerveuse. Elles sont différentes et liées à la fois.

L’anorexie mentale est un trouble psychologique où il n’y a pas perte de l’appétit, mais plutôt une privation volontaire de s’alimenter. Le but étant d’éviter la prise de poids afin de maigrir. La personne atteinte de ce type de pathologie a une vision très négative de sa personne. Cette tendance touche majoritairement les jeunes filles et les jeunes femmes de n’importe quelle classe sociale. Les jeunes garçons et les hommes ne sont toutefois pas épargnés, ceux qui sont très à cheval sur leur apparence.

De nombreuses personnes pensent qu’un régime restrictif sévère pourrait leur faire perdre du poids rapidement. Et quand le résultat est là, elles n’ont plus envie de se laisser aller. Petit à petit, la personne s’habitue à manger moins, mais surtout elle cible le contenu de son assiette. Elle s’impatience afin de perdre quelques kilos de plus, pour avoir une taille de guêpe et atteindre cette fameuse taille mannequin. Arrivé à ce stade, le besoin de maigrir devient un véritable trouble obsessionnel.

L’anorexie nerveuse se définit par une peur excessive de prendre du poids. La personne contrôle son alimentation d’une manière drastique même en étant mince ou très maigre. Cette pathologie affecte en particulièrement les femmes et les adolescentes. À long terme, les effets sont potentiellement dangereux pour la santé.

Causes

Actuellement, les causes de l’anorexie sont encore mal expliquées. En effet, certains pensent à croire qu’il s’agit de conséquences entre un dysfonctionnement métabolique ou un héritage génétique. Et d’autres avancent des théories dans le domaine de la psychologie et le relationnel. Parfois, le commencement peut s’agir d’un simple régime alimentaire pour maigrir, un fort moment de stress, un deuil ou un souci au niveau de la scolarité.

Toutefois, l’anorexie est susceptible d’être déclenchée à travers ces différents facteurs :

  • Conflits familiaux.
  • Crise d’adolescence.
  • Changement physique apparaissant à la puberté.
  • Événements perturbateurs.

Cette maladie est hautement néfaste pour la santé physique et mentale. Elle peut se traduire chez certaines personnes par un manque d’estime de soi, voire un manque de confiance en ses valeurs. Les adolescents anorexiques peuvent paraître comme des enfants normaux, sans aucun problème apparent au niveau de leur scolarité et leur vie sociale. Ils sont justes de nature à être de vrais boutons trains et méprisent le fait de prendre quelques kilos en trop.

Traitements

Le refus d’un quelconque traitement pour l’anorexie est la première possibilité à envisager face à une personne affectée. Il est alors essentiel de la préparer psychologiquement en faisant intervenir des proches ou une psychologue. La maladie doit être traitée le plus tôt possible afin de limiter les dégâts qu’elle pourrait engendrer au fil du temps, surtout chez les jeunes sujets.

La base du traitement consiste à suivre une psychothérapie. L’objectif est de déterminer les souches probables de cette obsession. Parallèlement, un médecin généraliste effectuera des examens complémentaires pour déterminer l’état de santé de la personne ou s’il existe d’éventuelles carences alimentaires. Dans de rares cas, où l’anorexie est arrivée à un point alarmant, une hospitalisation devient indispensable. Un changement d’air dans un milieu hospitalier peut être bénéfique pour la personne anorexique. En effet, elle a la possibilité de socialiser avec d’autres individus et de se sentir importante.

Les groupes de soutiens sont également des occasions qui peuvent aider les patients à remonter la pente. Les témoignages et les partages sont des poids libérateurs pour beaucoup d’entre eux. Les anorexiques font part de leur plus grande peur tout en tirant diverses leçons et en les transmettant aux autres. Cette étape est comptée parmi un grand pas vers la guérison. Les participants se sentiront plus à l’aise à parler avec d’autres personnes qui ont vécu la même situation. En effet, ce n’est pas forcément aisé de discuter d’une situation aussi délicate aux personnels de l’hôpital et même à sa propre famille.

Cependant, les divers traitements s’avèrent être parfois insuffisants. Certains s’en sortent indemnes et poursuivent une vie sociale normale. D’autres gardent toujours les mêmes symptômes et suivent des soins à long terme. Il est à noter que ce type de maladie entraîne souvent la mort suite à une dénutrition ou un suicide.

Anorexie mentale

L’anorexie est dite mentale lorsqu’elle devient une obsession chez une personne. Elle commence à refuser certains types d’aliments dans son assiette, maîtrise les diverses tentations, passe son temps à réaliser un bref calcul des calories qu’elle doit ou ne doit pas ingérer et la prise des repas à des heures très strictes. À l’inverse, elle consomme très régulièrement de l’eau afin de réduire la sensation de faim et éliminer les excédents de gras. Pour brûler ses calories, l’anorexie a une tendance à réaliser énormément de dépenses énergétiques par l’intermédiaire d’exercices physiques intenses. On la qualifie d’une personne hyperactive. Par la suite, les adolescentes ou les jeunes femmes repoussent à chaque fois leur limite en posant de nouveaux objectifs sur le nombre de kilos qu’elles devront encore perdre sur une période bien déterminée. Cette action a une conséquence directe sur le dérèglement hormonal notamment chez la femme telle que l’absence de règle.

Ce type de comportement conduit dans la plupart des cas à une anorexie-boulimie. Elle se manifeste par une crise de boulimie entre les diètes qui conduisent finalement à des vomissements spontanés ou réguliers. Elle se définit en quelques sortes par une défaite de la personne qui a eu du mal à avaler le fait de ne pas avoir atteint ses propres objectifs.

Signes apparents

L’entourage est le premier a constaté les signes de l’anorexie chez une jeune femme ou l’adolescente. C’est tout à fait normal, du fait qu’il remarque la perte de poids rapide, le changement de comportement, les restrictions alimentaires qu’elles s’adonnent et ne parlent que de ce qu’elles mangent et évitent à tout prix. Et elles réalisent d’une manière indirecte, une tentative à adapter les mêmes régimes alimentaires à toute la famille. Les parents, les amis proches ou les conjoints doivent rester vigilants en particulier sur l’état psychologique de la personne concernée. Les anorexiques peuvent montrer des signes de sensibilité, de stress et d’angoisse permanente. Ils ou elles ne démontrent pas directement leur problème et parviennent quand même à les dissimuler.

Réactions à adopter face à une personne anorexique

Pour déterminer qu’il s’agit bien de l’anorexie, les proches doivent se renseigner auprès d’un professionnel de la santé : médecin ou nutritionniste afin de confirmer la pathologie. Par la suite, ils pourront entamer une première discussion avec l’anorexique, lui faire quelques remarques exprimées indirectement sur ses comportements ces derniers temps. Le but est de ne pas la choquer dans un premier contact, autrement dit, la personne niera en bloc son état de santé. Il faut utiliser des mots simples et directs pour lui faire comprendre que tout le monde commence à s’inquiéter et il reste à la convaincre de se faire aider.

Dans le cas où la tentative a échoué, il faudra faire appel à d’autres personnes de l’extérieur pour influencer sur l’anorexique. Lorsque la patiente acceptera sa situation, il est essentiel de l’emmener chez un psychologue afin qu’il puisse lui apprendre par étape ce qui est entrain se produire et comment y faire face. La première phase n’est certainement pas facile à réaliser, mais au bout de quelque temps, la patiente finit par se rendre compte d’elle-même des événements. Dans le cas où l’état de fatigue gagne du terrain, l’anorexique accepte sans contrainte de consulter un médecin sans réellement savoir le but.

Accompagnement personnalisé du malade

Dès que la patiente entame son premier traitement, les proches se sentent plus rassurés face à l’état de santé de celle-ci. Les diverses disciplines médicales vont à présent intervenir dans le suivi et l’amélioration de la maladie chez la personne concernée. Toutefois, l’anorexique aura besoin d’un soutien psychologique de la part de ses proches, des mots d’encouragement, beaucoup d’affection et d’attention seront nécessaires. Il ne faut pas qu’elle abandonne rapidement les perspectives préétablies. Pour les adolescentes, les parents devraient garder une certaine distance au départ et ne pas les sauter dessus dès les premiers écarts constatés dans leur alimentation. Il faut procéder étape par étape et laisser le temps à la personne à s’habituer à son nouveau rythme de vie. Y mettre la pression ne fera qu’à l’inciter à replonger une nouvelle fois dans ses mauvaises habitudes. Toutefois, les récidives ne sont pas mises à l’écart. C’est une situation qui peut avoir lieu à tout moment. Au moindre signe alarmant, il est bon de prévenir à chaque fois le médecin traitant. En effet, il s’agit d’une collaboration étroite entre la patiente, l’entourage et le corps médical. Des examens de routine seront également au programme pour évaluer l’état de santé de la personne, son poids, les améliorations entreprises et les efforts qui seront encore à fournir.

Autres formes de l’anorexie

Les personnes à n’importe quel moment de leur vie peuvent être sujettes à l’anorexie. Elle peut se présenter de différentes manières chez chaque catégorie d’âge et se traite également de façon différente. Toutefois, les origines ne sont pas clairement définies par les professionnels.

Chez les nourrissons

Dès les premières semaines de vie de l’enfant, il peut montrer certains signes d’anorexie qui s’avèrent être une urgence médicale. Effectivement, un nouveau-né est encore très fragile à cette période la vie et si une quelconque carence en oligoéléments ou vitamines surgit, il sera difficile de rattraper le coup. Dans les années à venir, des troubles ou des retards seront constatés. Les causes sont visiblement indescriptibles contrairement chez les adolescentes où elles peuvent s’agir systématiquement d’influence sur son environnement, des problèmes psychologiques ou tout autre facteur externe. Dans le cas d’un bébé, il n’est pas chose aisée d’en déterminer les origines. Cela peut très bien être en relation à des comportements de la mère : la dépression ou d’autres pathologies inconnues.

Chez l’enfant âgé de 6 mois

Les causes peuvent être diverses, la première de la liste étant un problème relationnel avec la mère. L’enfant refuse ainsi de s’alimenter correctement quel que soit les techniques adoptés pour y parvenir. Il peut exprimer volontairement le mal être qu’il ressent vis-à-vis de sa mère. Toutefois, il est indispensable de se rapprocher d’un médecin pour rectifier le tir et éventuellement suivre des séances de psychothérapie. Une fois les conflits réglés, le bébé n’aura aucun problème à se nourrir convenablement. Cette forme d’anorexie n’aura aucun effet sur la santé de l’enfant à long terme, si elle est prise en charge à temps.

Chez les seniors

Les personnes d’âge mûres sont également concernées par l’anorexie. Elle peut se manifeste sous plusieurs formes, mais la plus fréquente est la perte imminente de l’appétit. L’origine a été définie comme étant un réel souci pour la personne à s’alimenter normalement. Dans d’autres cas, la dépression et la perte de la joie de vivre entraînent systématiquement l’état d’anorexie. Le patient psychologiquement évite toutes sortes d’aliments de peur que ces dernières provoquent telles ou telles maladies très risquées dans son état de santé. Ces pensées tendent à limiter automatiquement la consommation de certaines nourritures. Au final, ces personnes manqueront de nutriments nécessaires pour garder une bonne santé. Le mieux est, de voir directement avec un médecin, un régime approprié aux personnes d’un certain âge. Quels aliments faut-il privilégié et qu’est-ce qu’il faudra éviter pour leur appareil digestif devenu sensible avec le temps.