La polyarthrite

La polyarthrite rhumatoïde touche près de 15 % de la population adulte en France. Elle constitue un véritable frein sur la qualité de vie des personnes affectées. Généralement, elle se manifeste à partir de 30 ans et rarement durant l’enfance. Les femmes sont les plus fréquemment affectées par rapport aux hommes, à raison de 7 femmes sur 10 personnes. C’est une maladie assez importante qui bénéficie actuellement d’une excellente prise en charge.

Définition

La polyarthrite rhumatoïde ou PR est qualifiée de maladie auto-immune qui détruit petit à petit les os et les cartilages. Elle est la plus fréquente parmi les différents types de rhumatismes inflammatoires chroniques. En conséquence, on constate des douleurs et gonflements chroniques au niveau des articulations affectées. Avec une mauvaise prise en charge, elle peut devenir un réel handicap et provoque de diverses difficultés dans la vie quotidienne. Afin d’échapper à ses conséquences, il est bon d’intervenir le plus tôt possible dans le traitement de la maladie. De récentes avancées en matière de recherche ont permis d’adapter une meilleure prise en charge dans les temps et limiter les formes de complications possibles.

Causes

La PR se manifeste à la suite de divers facteurs d’ordre génétiques, environnementaux et biologiques. Il a été démontré que près d’une trentaine de facteurs génétiques sont en cause de la maladie soit 20 % de l’ensemble des facteurs déclencheurs de la polyarthrite. On peut citer les origines suivantes :

  • Une production d’auto-anticorps par l’organisme qui vont favoriser la destruction de l’articulation,
  • Une perturbation au niveau du système immunitaire,
  • Un héritage génétique qui stimule la survenue de la maladie,
  • Un trouble des activités des lymphocytes en charge de la réaction inflammatoire,
  • Les personnes âgées de plus de 40 ans sont susceptibles d’être atteintes,
  • Le tabagisme peut également être un élément déclencheur de la maladie.
  • D’autres facteurs externes tels que la suite d’un accouchement ou d’une situation forte en émotion peuvent conduire à la PR.
  • La zone géographique peut aussi jouer un rôle dans l’apparition de la maladie.

On remarquera que chez les fumeurs les traitements prescrits ont moins de chance de fonctionner. En effet, la fumée du tabac est un réel ennemi de la polyarthrite. Même au cours du traitement, si la personne cesse de fumer, les médicaments réagissent moins.

Diagnostic

Le diagnostic doit être établi dès les premiers signes afin de mettre au point un traitement efficace pour que l’évolution soit moins imminente, et conduire à l’invalidité.

Les signes physiques ou cliniques ne permettent pas à eux seuls de déterminer la maladie. Il peut s’agir de n’importe quelle forme d’inflammation articulaire. Pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire de passer par quelques démarches précises. Ces procédés reposent essentiellement sur :

  • Des questionnements,
  • Un examen clinique,
  • Une échographie au niveau des articulations ou une IRM,
  • Des analyses de sang pour déterminer l’élévation de la vitesse de sédimentation, l’augmentation des auto-anticorps et l’augmentation de la protéine C réactive,
  • Et des examens d’imagerie seront également effectués : radiographies des articulations affectées et observation de la synovite.

On notera que la radiographie permet de déterminer le stade d’évolution de la PR. En effet, dans ses débuts, il est possible que la maladie ne présente aucune lésion au niveau des articulations. Une hospitalisation de deux à trois jours est quelque fois nécessaire pour poser correctement le diagnostic.

Symptômes

Les premiers symptômes qui apparaissent sont notamment des douleurs vives au niveau des articulations accentuées par une poussée durant la nuit. Elles provoquent parfois l’interruption du sommeil en plein milieu de la nuit et peuvent se poursuivre durant la journée. Ce qui peuvent entrainer des répercutions sur les activités quotidiennes de la personne.

Par la suite, on constatera le gonflement d’une ou plusieurs articulations. Ces œdèmes se manifestent d’une manière symétrique, si par exemple le genou droit est touché, celui de gauche également. Dans le cas contraire, il peut s’agir d’une autre pathologie autre que la polyarthrite.

Les articulations peuvent également présenter des rougeurs et sont très sensibles au toucher. Au réveil le matin, elles sont pratiquement raides qui se dissipent après 30 minutes ou une heure. Cet engourdissement est toutefois possible de continuer durant la journée ou surgir après une période d’inactivité.

La personne malade se sent exténuer sans avoir effectué le moindre effort. Cette situation de grosse fatigue est en relation avec le processus auto-immune. Et une perte d’appétit s’ensuivra. Dans certains cas, une fièvre inexpliquée peut apparaitre durant la poussée de la maladie.

Mécanisme au niveau des articulations

Une articulation normale est constituée par une membrane synoviale et un cartilage. Ils forment ensemble les tissus fibreux : tendons, ligaments et capsules qui sont nécessaire pour combiner les extrémités des os. La PR se démarque par une synovite dite agressive, la membrane synoviale subit entre autre une inflammation importante. Les cellules inflammatoires vont ensuite se multiplier pour détruire le cartilage, les ligaments et les tendons.

Evolutions

L’évolution de la polyarthrite varie d’un individu à un autre. Dans la plupart des cas, les poussées sont alternées par une période silencieuse où les symptômes semblent disparaitre. Ce lapse de temps peut aller de quelques mois à quelques années. Généralement, l’affection s’aggrave au fil du temps pour détruire plus d’articulations. En cas d’absence de traitement, elle peut devenir invalidante dans 25 % des polyarthrites.

Lorsque la maladie est considérée comme étant grave, elle affecte d’autres organes vitaux comme le cœur, les reins ou les poumons. La vie du patient serait ainsi menacée. Les articulations peuvent être totalement détruites au bout de 2 ans après l’apparition des premiers signes. En revanche, il existe une forme de l’affection, dite bénigne, ce qui signifie qu’elle n’engendre aucune conséquence désastreuse. Elle se manifeste par de légères douleurs et aucune déformation des articulations ne se produisent.

Complications

Les déformations articulaires sont les premiers signes de complication. Toutes les articulations sont partiellement détruites pour devenir un réel handicap. De simples gestes dans la vie de tous les jours deviennent complexes et calculés. Dans les cas les plus extrêmes, les personnes gravement atteintes vont user de chaises roulantes pour se déplacer.

Autre que les atteintes au niveau des articulations, la polyarthrite rhumatoïde peut se compliquer de la manière suivante :

  • Atteinte des poumons,
  • Acquisition d’une pathologie cardiaque,
  • Affection au niveau des yeux,
  • Apparition de nodules rhumatoïdes,
  • Atteinte neurologique,
  • Une sensibilité face aux diverses maladies infectieuses.

Les traitements appliqués dès les premiers stades de la maladie permettent de contourner ses diverses complications. Les risques d’invalidité et de destruction des articulations seront ainsi évités. En alliant les traitements imposés avec une nouvelle mode de vie, la qualité de vie du patient sera conservée.

Un suivi régulier est également indispensable pour contrôler l’évolution de la polyarthrite. En cas de manque de suivi, la maladie peut réduire considérablement l’espérance de vie de la personne affectée de 5 à 10 ans avec l’apparition progressive des complications.

Traitements médicamenteux

Grâce à la réalisation de nombreuses recherches, la polyarthrite rhumatoïde est désormais une maladie qui se soigne rapidement et efficacement par l’intermédiaire des médicaments antirhumatismaux. La pathologie serait maitrisée au bout de quelques mois à raison d’une prise régulière des médicaments, ainsi les chances de rémission augmentent.

Les traitements ont pour but de :

  • Soulager spontanément les symptômes,
  • Préserver l’usage normal des articulations,
  • Promettre une rémission de l’affection,
  • Prévenir les conséquences néfastes sur d’autres organes importants.

La rémission

Il s’agit d’une situation où les signes d’inflammations ont totalement disparu : douleurs, raideurs et gonflements. Les articulations semblent être toutes fonctionnelles. Les examens biologiques sont tous négatifs, ce qui signifie que les indicateurs sont revenus à la normale. Et les radiographies ne présentent plus aucune évolution de la maladie.

Les médicaments

Généralement, le traitement médicamenteux de la polyarthrite implique deux catégories de médicament : les médicaments symptomatiques et les traitements de fond. Ils ont pour objectif de soulager les symptômes et maitriser les poussées.

Les médicaments symptomatiques

Ils concernent l’ensemble des médicaments anti-inflammatoires pour réduire les douleurs au niveau des articulations. Ils n’ont alors aucun effet sur l’évolution de la maladie et n’empêchent en aucun cas les éventuelles aggravations. Parmi ces derniers, on peut citer les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les antidouleurs classiques. Le paracétamol est considéré comme étant l’antalgique par excellence dans le soulagement des maux. Les autres catégories sont plus puissantes et peuvent provoquer des effets secondaires dans le cadre d’une prescription à long terme.

On notera au passage que les anti-inflammatoires peuvent entrainer des effets indésirables notables comme la survenue de divers troubles cardiovasculaires (infarctus ou AVC), gastro-intestinaux (saignement gastrique ou ulcère) et parfois une insuffisance rénale. Cette classe de médicaments doit être utilisée sur une durée la plus courte possible. Elle est souvent associée à des pansements gastriques pour prévenir les maux d’estomac, par exemple.

Les corticoïdes sont les plus utilisés et considérés comme étant efficaces pour soulager les inflammations et les douleurs articulaires. Ils sont administrés sous forme de comprimés et pour les situations de crise, ils sont directement injectés sur les articulations concernées. Ce traitement est prescrit au début de la manifestation de la maladie. En revanche, son utilisation est très limitée pour éviter l’apparition d’effets secondaires tels que la prise de poids, l’hypertension ou la sensibilité par rapport aux infections.

Les médicaments antirhumatismaux de fond

Ce type de traitement est à appliquer dans le cas où les signes de la polyarthrite sont persistants au bout de quelques semaines. Ces médicaments antirhumatismaux ont une action instantanée sur l’affection en luttant contre les cellules immunitaires responsables des inflammations articulaires. Ils sont pris hebdomadairement si besoin. D’une manière générale, ces médicaments regroupent des immunosuppresseurs qui sont efficaces s’ils sont pris dès les premiers symptômes. Ils peuvent être associés à des antidouleurs et des anti-inflammatoires.

Parmi ces médicaments, on peut noter le méthotrexate sous forme de comprimés ou d’injection et le léflunomide en cas de contre-indication au méthotrexate (durant la grossesse, à titre d’exemple). La salazopyrine est également une autre alternative, mais très rarement prescrite.

Il est à noter que ce traitement est uniquement délivré par un médecin ou un rhumatologue. La prise de cette classe de médicament doit faire l’objet d’un contrôle et d’un suivi médical régulier. Parfois, certains patients réagissent mal au traitement et ne voient aucune amélioration de leur situation. Dans ce cas, d’autres mesures seront adoptées. Toutefois, rares sont les domaines où les médicaments ne sont pas efficaces. Le stade d’évolution de l’affection ainsi que l’âge peuvent en être les causes.

Les interventions chirurgicales

Cette option est recommandée lorsque les dommages au niveau des articulations sont beaucoup trop importants causant une incapacité à réaliser correctement certains gestes banaux au quotidien. La chirurgie permet de redonner aux articulations sa mobilité naturelle et de diminuer les douleurs.

La synovectomie

Cette opération consiste à enlever partiellement ou totalement la membrane synoviale affectée par la PR. Elle peut être réalisée par l’intermédiaire d’une intervention complète ou par une simple injection d’une formule radioactive appelée synoviorthèse. Cette solution aura pour but de détruire la membrane synoviale. C’est une option qui n’exclue pas les possibilités de rechute au bout de quelques années.

Les articulations artificielles

Il est envisageable de remplacer l’articulation déformée par une articulation artificielle, dite également prothèse. Cette opération permet de réattribuer une parfaite mobilité tout en faisant disparaitre les douleurs. C’est une alternative intéressante dans la situation où les os sont en mauvais état.

Traitements naturels

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie pesante et très douloureuse. Même en étant passagère, les symptômes peuvent être insupportables. Autre que les traitements médicamenteux, il existe également des traitements naturels qui semblent être tout aussi efficaces pour soulager cette affection articulaire.

L’alimentation

Il est important d’adopter de bonnes habitudes alimentaires. Une situation de surpoids peut accentuer les signes et la progression de la maladie.

Les antioxydants

Par ailleurs, la consommation régulière d’antioxydant naturel permet de soulager les douleurs étant donné que cet élément joue un rôle d’anti-inflammatoire naturel. On le retrouve généralement dans certains fruits et légumes.

La malbouffe est à supprimer

Une alimentation riche en matière grasse est également à éradiquer. Une étude menée a prouvé que cette dernière provoque des douleurs articulaires encore plus prononcées. Les aliments riches en protéines ainsi que les charcuteries sont aussi concernés.

L’oméga 3

Les acides gras oméga-3 sont particulièrement efficaces du fait qu’ils agissent instantanément sur l’inflammation. On les retrouve en grande quantité dans l’huile de poisson. Ils peuvent être consommés en association avec les divers médicaments antirhumatismaux.

La diète végétarienne

Un régime végétarien semble aussi être bénéfique dans le traitement naturel de la polyarthrite rhumatoïde. Ceci étant en relation avec une consommation réduite de viande et de matières grasses, favorisant les légumes et les fruits, ce qui réduit d’une façon continue les signes de la maladie. Toutefois, dans cette diète, une prise de complément alimentaire est nécessaire pour pallier les éventuelles carences.

Les plantes

Il existe de nombreuses plantes dites anti-inflammatoires utilisées pour soulager les symptômes d’atteintes articulaires. On note à ce sujet le gingembre, le curcuma, le griffe du diable et tant d’autres encore. Toutefois, le résultat n’est pas identique à celui des médicaments prescrits par les médecins. Ces plantes sont efficaces, mais il faut compter quelques jours avant l’amélioration des signes cliniques et physiques.

Le thé vert

Les vertus du thé vert sur la santé sont bien connues et très appréciées. Des études ont également prouvé l’efficacité de cette plante sur la polyarthrite rhumatoïde grâce à son composé galate d’épigallocatéchine ou EGCG. Aux Etats-Unis, l’étude a été réalisée par un laboratoire indépendant, en utilisant des rats malades du PR pour tester l’efficacité du produit. Au bout de 10 jours, ces derniers présentent moins de signes de la maladie. Ainsi, le thé vert permet de diminuer les gonflements et les douleurs des articulations. Une infusion de thé vert prise régulièrement sur une dizaine de jours, réduit progressivement les inflammations.

Le piment de Cayenne

Le piment de Cayenne est connu pour apporter des bienfaits dans le traitement naturel du PR. Il possède une double action dans la réduction des symptômes liés aux articulations. Grâce à la sensation de chaleur qu’il prodigue, les articulations conservent leur souplesse et les douleurs disparaissent graduellement.

La psychothérapie

Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde doivent bénéficier d’un soutien psychologique. Cette thérapie a pour but d’aider le patient à mieux gérer la maladie surtout durant les crises. Il existe à ce sujet des associations qui sont utiles pour obtenir des soutiens face à la maladie. Divers forums en ligne sont également disponibles pour partager les expériences et s’entraider entre malades du PR. Les proches du patient sont aussi concernés dans cette étape, ils seront informés par des spécialistes concernant les détails de la maladie et comment réagir face à une poussée.

Les exercices physiques et physiothérapies

Même si la polyarthrite est une maladie difficile à vivre, il est nécessaire d’entreprendre des activités physiques. Ces exercices permettent de conserver la souplesse des articulations et la qualité de vie du patient. Il est important de pratiquer du sport régulièrement pour renforcer également les muscles. Toutefois, tous les sports ne sont pas adaptés, il faudra choisir des exercices à la fois simples et bénéfiques pour le corps. On peut exploiter à ce sujet : la natation, la marche ou le cyclisme. Pour ce faire, on peut aussi demander l’avis de son médecin traitant afin de trouver l’activité idéale. Il est à noter qu’en cas de poussée, il n’est pas recommandé d’insister sur les efforts physiques.

La rééducation

Dans le cas où la maladie a engendré une invalidité importante, la rééducation aura pour but d’aider le patient à s’adapter à son handicap et à réattribuer progressivement les bonnes habitudes. A cet effet, il existe des appareillages qui permettent de réduire les douleurs dans l’accomplissement d’un mouvement. Un ergothérapeute peut intervenir dans la rééducation du patient afin de conserver ses aptitudes physiques pour qu’il puisse réaliser ses activités professionnelles et poursuivre une vie normale.

Pseudopolyarthrite rhizomélique

La pseudopolyarthrite rhizomélique est une forme de rhumatisme inflammatoire qui affecte les hanches et les épaules des personnes âgées. Elle est souvent associée à la maladie de Horton et touche généralement les femmes dans 69 % des cas à partir de la ménopause. Jusqu’à ce jour, les origines de la maladie sont encore mal comprises par les spécialistes.

Les symptômes annonçant la pathologie

La polyarthrite rhumatoïde touche près de 15 % de la population adulte en France. Elle constitue un véritable frein sur la qualité de vie des personnes affectées. Généralement, elle se manifeste à partir de 30 ans et rarement durant l’enfance. Les femmes sont les plus fréquemment affectées par rapport aux hommes, à raison de 7 femmes sur 10 personnes. C’est une maladie assez importante qui bénéficie actuellement d’une excellente prise en charge.

Le traitement approprié

La prise en charge se repose essentiellement sur l’administration de cortisone à faible dose. Le résultat est spontané et très efficace. Les doses prescrites sont augmentées en association avec le traitement de la maladie de Horton. Un suivi régulier sera entrepris pour observer la tolérance du patient par rapport au traitement engagé.

Polyarthrite ankylosante

On parle plus précisément d’une spondylarthrite ankylosante qui est une maladie rhumatismale ne touchant que le bas du dos et la colonne vertébrale. D’une manière générale, elle se manifeste plus particulièrement chez les hommes à partir de l’âge de 15 ans environ jusqu’à 40 ans. Identique aux autres formes de rhumatisme, cette affection se manifeste par des douleurs et raideurs au niveau des articulations. Comme l’on a précisé, la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques sont les plus concernées.

L’évolution de la maladie

C’est une pathologie chronique qui peut évoluer progressivement. Au fil du temps, les vertèbres peuvent fusionner et engendrer un engourdissement important de la colonne vertébrale. Toutefois, à l’aide d’un traitement pris à temps, les manifestations de la maladie peuvent limiter considérablement l’ankylose. Dans le cas d’une prise en charge tardive, le patient est particulièrement exposé à des risques d’accident vasculaire. Actuellement, les évolutions de la spondylarthrite ankylosante se font de plus en plus rares grâce aux traitements de fond qui sont efficaces.