L’endométriose: Tout savoir en 2023 !

L’endométriose est une maladie d’ordre gynécologique qui se traduit par des douleurs d’intensité variable au niveau du bas ventre. Les règles sont pratiquement irrégulières et associées à des difficultés de concevoir un enfant. Elle affecte une femme sur 10 entre l’âge de 20 à 40 ans. Cette pathologie se définit par des dépôts de muqueuse utérine en dehors de l’utérus. La muqueuse utérine, également appelée endomètre, provoque des saignements durant les règles. Ces saignements n’ayant pas la possibilité d’être évacués de façon naturelle, ils engendrent souvent des kystes et des lésions.

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L’endométriose est considérée comme une maladie hormono-dépendante. Les douleurs et les signes de cette dernière s’intensifient durant les règles et disparaissent progressivement à l’approche de la ménopause.

Définition

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est la présence de muqueuse de l’utérus à l’extérieur de la cavité utérine. Elle peut engendrer des douleurs souvent handicapantes et des problèmes d’infertilité. Ce phénomène se manifeste généralement au niveau des ovaires et dans la cavité péritonéale. Ce tissu extra-utérin peut se trouver également sur les organes digestifs tels que le rectum, la vessie, le diaphragme et parfois sur les reins. On parle alors d’endométriose digestive. Exceptionnellement, il se loge dans les os, le cerveau, les poumons et les tissus mous.

Dans première description, l’endométriose est une pathologie mystérieuse. Ses diverses manifestations ont engendré de nombreuses théories qui jusqu’à ce jour font l’objet de multiples recherches. Près de 20 %, des femmes souffrent de cette maladie, dont la plupart n’ont pas bénéficié d’un diagnostic précis étant donné la diversité de ses signes. Les règles douloureuses sont notamment la première cause de la survenue de la maladie.

Le facteur de risque est notamment lié à l’âge. L’affection touche en grande partie les femmes entre 20 à 30 ans. Toutefois, elle peut se produire durant l’adolescence. Elle peut également se manifester dans le cas d’une ménopause tardive. Une étude a montré que la fréquence de la maladie se remarque en particulier dans les pays industrialisés.

Causes

Quelles sont les origines de l’endométriose ?

Il existe de nombreuses hypothèses concernant l’origine de cette maladie. Cependant, aucune ne précise exactement toutes les formes possibles. Parmi les théories trouvées, on peut noter :

Une hypothèse environnementale

L’exposition à des produits toxiques ou polluants est considérée comme étant un facteur favorisant l’apparition de l’endométriose. Les aliments sont les plus concernés et l’exposition à des perturbateurs endocriniens durant l’enfance ou en tant que fœtus.

Une hypothèse infectieuse

Divers types de maladies infectieuses ou virales ont été évoquées dans le but de trouver une cause à la maladie. Toutefois, les recherches entreprises n’ont pas encore pu confirmer cette théorie. De ce fait, les études se poursuivent pour détecter les véritables origines. Il peut s’agir d’une souche de bactérie ou d’une infection virale antérieure. On attend le résultat des recherches pour instaurer d’éventuels traitements efficaces.

Une hypothèse génétique

Des analyses ont démontré qu’une mutation sur le gène Kra au niveau des let-7 serait responsable de l’apparition de l’endométriose. Cependant, ces études ne confirment pas que cette dernière est une maladie génétique même si les personnes à risque sont des femmes ayant un cas typique d’endométriose dans leur famille. Si la sœur ou la mère est affectée, il est envisageable dans 61 % des cas que la personne montre des signes dans les années à venir.

Qui sont les personnes concernées par l’endométriose ?

Elle affecte principalement 1 femme sur 10 en âge de procréer. Toutes les femmes réglées sont concernées par l’endométriose. Dans la plupart des cas, ces femmes ont évoqué des douleurs gynécologiques importantes durant leur période de menstruation. Les médecins ont alors fait un lien direct entre les deux phénomènes. Les femmes qui ont subi des changements hormonaux sont également exposées à la maladie. Celles qui ont été soumises à des traitements hormonaux de substitution peuvent aussi souffrir de la pathologie.

Le diagnostic de cette maladie se fait souvent tardivement et par hasard. Souvent c’est lors d’un examen où une femme annonce des difficultés à avoir un enfant. De ce fait, il peut prendre jusqu’à plusieurs années, temps durant lequel, l’endométriose a engendré des dommages prononcés sur divers organes de la femme affectée.

Evolution

Existe-t-il des complications possibles d’un cas d’endométriose ?

Il existe quelques degrés de gravité de la maladie. Leur intensité varie d’une femme à une autre. À titre d’exemple, l’endométriose de stade 4 correspond à de sévères lésions engendrées par cette dernière. Toutefois, elle tend à s’aggraver si aucune mesure n’a été prise en vue de la traiter correctement. La grossesse ainsi que la ménopause sont deux situations durant lesquelles, les signes disparaissent petit à petit. En effet, c’est tout à fait logique. Durant la grossesse, les règles sont absentes, mais après le retour de couches, il est possible que les douleurs refassent surface. Et la ménopause est la fin définitive des menstruations, alors les douleurs liées à l’endométriose seront inexistantes.

Les complications possibles

L’infertilité est l’évolution la plus redoutée dans le cas d’une endométriose. Deux femmes sur cinq ayant des problèmes d’infertilité souffrent d’endométriose. La maladie est déterminée lors d’un test exploratoire par laparoscopie dans le but de donner des explications face à l’infertilité.

L’adhésion du tissu endométrial peut réduire la fertilité du fait que l’ovule aura du mal à se libérer ou l’empêchant de passer vers l’utérus par l’intermédiaire des trompes de Fallope. Malgré cela, 89 % des femmes ayant une endométriose modérée parviennent à procréer dans une période de 5 ans en moyenne. Bien évidemment, plusieurs traitements seront entrepris durant ce temps.

Diagnostic

De quelle manière le diagnostic est-il posé ?

Plusieurs examens seront à réaliser pour confirmer le diagnostic de l’endométriose.

Les examens gynécologiques

Les premiers symptômes qui doivent alerter sont des douleurs pelviennes durant les rapports sexuels associés à des règles abondantes et douloureuses. Lorsque celle-ci se plaint de dysménorrhées, ce sont les douleurs ressenties avant, durant ou après les règles, le médecin doit les prendre en compte.

L’examen gynécologique se produit de la manière suivante :

  • Par un toucher vaginal :

Le but étant de situer les lésions sous-péritonéales profondes ou les kystes. Pour avoir un meilleur aperçu, cet examen est réalisé durant la période de menstruation. Le toucher vaginal permet également de détecter d’autres anomalies liées à l’endométriose.

  • Et par un toucher rectal :

Cet examen est pratiqué en complément du toucher vaginal, plus précisément dans le cas où la patiente évoque des douleurs lors de l’évacuation des selles. De cette manière, le médecin va confirmer ou écarter la possibilité d’une atteinte de la paroi postérieure.

Les examens d’imagerie médicale

Une échographie endovaginale ou pelvienne sera effectuée afin de situer les kystes en dehors de l’utérus. Elle met également en évidence les zones localisées de partie antérieure de l’utérus et la surface rétrocervicale.

Une hystérosalpingographie permet aussi de déterminer des signes d’une autre forme d’endométriose ou adénomyose et d’interpréter les éventuels soucis d’étanchéité des trompes. Il s’agit d’une radiographie simple de l’utérus et des trompes de Fallope après l’administration d’une solution de contraste.

Une échographie endorectale peut être réalisée pour explorer les lésions profondes de l’endométriose qui sont en relation directe avec le rectum. Il s’agit d’une échographie pelvienne par l’intermédiaire d’une sonde fine introduite dans le rectum qui peut aller jusqu’à 20 cm au-dessus de l’anus.

On notera que ces techniques d’imagerie sont fiables pour localiser les kystes provoqués par l’endométriose. Toutefois, il est important que le spécialiste fasse des recherches plus approfondies afin de détecter les lésions plus profondes.

Le diagnostic par cœlioscopie

La cœlioscopie est une intervention chirurgicale qui permet de réaliser de légères incisions pour accéder à l’intérieur de l’abdomen. Elle se fait généralement sous anesthésie générale. C’est à partir de cette opération que l’on peut affirmer qu’il s’agit bien d’une endométriose après l’analyse des prélèvements effectués ou la présence de lésions importantes.

Symptômes

Comment se manifeste l’endométriose ?

Les signes évocateurs de la maladie sont nombreux. On peut citer parmi eux :

Les symptômes les plus courants

Le symptôme le plus constaté de l’endométriose est la douleur pelvienne. Elle peut survenir avant, pendant ou après les menstruations ou durant d’autres moments par exemple lors d’un rapport sexuel. On notera au passage que les signes ne sont pas forcément tous les mêmes chez les femmes, ils sont en fonction de l’emplacement de l’endométriose.

Les dysménorrhées

Il s’agit de douleurs pelviennes qui se manifestent quelques jours avant le début des règles et peuvent durer jusqu’à 3 jours. Les douleurs ressenties sont souvent traduites comme étant irrégulières, spasmodiques se propageant parfois jusqu’aux cuisses et fesses. Les dysménorrhées caractérisent la présence d’endométriose plus précisément dans la région rectale. Lorsque les douleurs pelviennes persistent même après la prise d’antalgique, on peut suspecter la présence d’endométriose. Ces dysménorrhées peuvent avoir des conséquences sur les activités quotidiennes de la femme et peuvent s’aggraver au fil des années.

Les douleurs de dyspareunie

Elles se produisent en particulier lors des rapports sexuels et sous certaines positions. Elles sont parfois douloureuses, ce qui amène à l’arrêt de l’activité. La dyspareunie impacte considérablement sur la vie sexuelle de quelques femmes souffrant de l’endométriose. Plusieurs d’entre elles se sentent moins satisfaites de leur vie sexuelle depuis la manifestation de la maladie.

Les douleurs abdominopelviennes

Lorsque les douleurs se manifestent au niveau des intestins, on peut en déduire qu’une atteinte profonde s’est réalisée. Leur intensité est variable et moins spécifique. Si elles se produisent, il faut au moins un autre symptôme annonciateur de la maladie pour pouvoir confirmer le diagnostic de l’endométriose.

Les troubles digestifs

L’endométriose peut avoir des effets sur le système digestif. Les plus connus sont l’apparition de diarrhée inexpliquée, de constipations et de défécations désagréables. Ces symptômes digestifs se produisent d’une manière imprécise et à n’importe quel moment du cycle menstruel. Cette atteinte s’explique par les inflammations engendrées par les implants du tissu endométrial dans la paroi digestive.

Les troubles urinaires

Les signes urinaires sont semblables à ceux d’une infection urinaire. Ces troubles se présentent toujours dans le cas d’une endométriose profonde. Le premier diagnostic tend vers une première perception d’une éventuelle cystite. Toutefois, les analyses correspondantes se révèleront négatives et les examens plus détaillés seront entrepris pour détecter une endométriose.

Les troubles hémorragiques

Les troubles hémorragiques peuvent se traduire par des cycles courts associés à des règles très abondantes. Ou l’inverse, des cycles longs accompagnés de faibles saignements. On considère cette situation parmi les facteurs de risque de l’endométriose. Les irrégularités du cycle se produisent également chez les femmes endométriosiques.

Les troubles anxiodépressifs

Les symptômes psychologiques anxiodépressifs liés à l’endométriose sont surtout provoqués à cause des douleurs pelviennes. Le fait que la maladie soit également chronique influe considérablement sur l’état psychologique de la patiente. En effet, la qualité de vie sans compter la vie sexuelle, la vie sentimentale et les relations sociales sont toutes impactées par la pathologie.

Les symptômes rares

Rarement, l’endométriose s’étend sur d’autres systèmes de l’organisme. On note à cela, les signes suivants qui se montrent durant les menstruations :

  • Une douleur vive aux jambes ou au niveau de la sciatique, qui peut empêcher la personne de se déplacer correctement ;
  • La présence de sang dans l’urine ou dans les selles ;
  • Une dyspnée ou essoufflement même en absence d’effort physique intense ;
  • Les nausées, voire des vomissements ;
  • Les malaises ;
  • Et les maux de tête.

Traitements

Quels sont les traitements à suivre pour soigner l’endométriose ?

On notera dans cette catégorie des traitements pour soulager les douleurs en passant par des hormonaux et des interventions chirurgicales.

Médicaments analgésiques

Les anti-inflammatoires classiques sont disponibles pour soulager les douleurs situées au niveau du pelvis causées par l’endométriose. Les médicaments à base de paracétamol sont efficaces et peuvent être obtenus sans ordonnances. Les anti-inflammatoires peut également être prescrits par un médecin pour un effet de soulagement plus rapide. Il est bon de noter que les anti-inflammatoires sont utilisés que sur de courtes périodes. On peut aussi faire un bain de siège pour diminuer la douleur.

Traitements hormonaux

Les traitements hormonaux sont également efficaces pour soulager les douleurs. Toutefois, ils ne sont pas mis en place pour traiter l’infertilité. Ils ont pour but de bloquer la production d’hormones par les ovaires afin de limiter les saignements. Les plus utilisés dans ce domaine sont :

  • Les pilules contraceptives :

En prise quotidienne, elles soulagent amplement les douleurs chez de nombreuses femmes, réduisent la quantité de saignements durant les règles et préviennent le manque d’œstrogène. Autre que leur effet contraceptif, la pilule bloque l’ovulation de par les hormones qu’elle contient.

  • Le stérilet :

Il est utilisé comme moyen de contraception avec un effet significatif sur la réduction des menstruations et les douleurs provoquées par l’endométriose. C’est un dispositif qui est inséré dans la cavité utérine. Il est nécessaire de le changer au moins une fois tous les cinq ans. Cependant, on constate quelques effets secondaires engendrés par le stérilet.

  • Le danazol :

Il a pour effet de créer une ménopause artificielle. Pour ce faire, il bloque la sécrétion d’œstrogène. Il est efficace pour soulager les douleurs. Chez de nombreuses femmes, il provoque l’arrêt des cycles menstruels. Ce type de traitement s’étend généralement sur plusieurs mois. Les effets secondaires sont toutefois notés tels que la prise de poids ou des sècheresses vaginales.

  • Les hormones similaires de la Gn-RH :

Elles ont pour rôle d’empêcher l’action de l’hypophyse par l’intermédiaire des hormones de l’hypothalamus. Elles engendrent par la même occasion la ménopause. En théorie, elles s’administrent par injection tous les mois. Le traitement ne doit pas dépasser 6 mois en moyenne. Les effets secondaires constatés sont notamment de la céphalée, des sauts d’humeur et une sècheresse vaginale.

Parmi tous ces traitements hormonaux, on a noté quelques effets indésirables. Afin d’y remédier, des études ont montré que la pratique d’activité physique a la possibilité de réduire ces effets. De ce fait, faire de l’exercice au moins une trentaine de minutes par jour est requis.

Traitements chirurgicaux

Dans les cas où les symptômes de l’endométriose ne sont pas maitrisés par les traitements médicamenteux et hormonaux, il est alors nécessaire de recourir à des traitements chirurgicaux. À cet effet, on distingue :

  • La chirurgie conservatrice :

Elle est pratiquée dans l’objectif d’accroitre les chances de grossesse chez les femmes souhaitant enfanter. Cette intervention est effectuée de façon à ce que l’utérus et les ovaires soient préservés. Pour ce faire, le tissu endométrial en excès sera retiré ainsi que les tissus qui se sont cicatrisés. En effet, ce sont ces éléments qui bloquent la fertilité. Dans le cas échéant d’une chirurgie conservatrice, l’on peut recourir à des techniques de reproduction assistée.

  • La chirurgie radicale :

Dans ce cas précis, l’hystérectomie peut être pratiquée. Il s’agit de retirer définitivement l’utérus et les ovaires afin de cesser toute production hormonale. C’est une situation qui élimine le fait de pouvoir procréer un jour. Il est alors important de murement réfléchir avant de l’entamer, car une chirurgie radicale s’utilise qu’en dernier recours.

Groupe de soutien

Les problèmes d’infertilité, de douleurs, de fatigue et de dépression sont souvent mal vécus par les femmes atteintes de l’endométriose. C’est dans cette mesure que l’adhésion à un groupe de soutien s’avère être bénéfique pour ces dernières afin de partager les expériences et se réconforter entre elles. Il existe également de multiples forums sur internet afin que les femmes puissent se soutenir, partager des conseils, des astuces ou des méthodes intéressantes pour lutter contre la maladie.

Traitements naturels

Est-il possible de recourir à des soins naturels pour l’endométriose ?

Il est envisageable de procéder à des traitements naturels pour soulager l’endométriose. Il existe en effet, plusieurs thérapies qui peuvent être appliquées chez les patientes souffrant de la maladie. Voici quelques exemples :

  • La phytothérapie ;
  • L’acuponcture ;
  • L’ostéopathie ;
  • L’homéopathie ;
  • Et l’alimentation.

Ces différentes thérapies complémentaires et naturelles sont efficaces pour réduire les douleurs de la dyspareunie, la dysménorrhée et musculo-squelettiques lombo-pelviennes. Parmi elles, on peut trouver des solutions pour l’endométriose et la grossesse. Effectivement, certaines ont le pouvoir de résoudre les problèmes de l’infertilité tout en réduisant les tissus endométriales. L’avantage primaire est que ces types de traitements naturels ne possèdent pas d’effets indésirables.

La médecine traditionnelle et naturelle appliquée dans ce champ a pour but de prévenir et traiter les pathologies musculo-squelettiques, ou celles qui sont liées directement à des douleurs chroniques. Elles sont pratiquement employées pour avoir une meilleure gestion des douleurs récurrentes ou chroniques. De cette façon, l’endométriose ne représente plus un obstacle pour vivre convenablement son quotidien et sans que la pathologie vienne chambouler leur activité de tous les jours.

L’alimentation

Il est important d’adopter une alimentation très précise afin de l’associer à d’autres pathologies déjà existantes : endométriose et le cancer, le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, les affections digestives, thyroïdiennes ou encore neurologiques. On notera que ce sont les aliments riches en antioxydant et en anti-inflammatoire qui sont les plus appropriés pour diminuer les douleurs. Il est alors préférable de privilégier :

  • Les aliments riches en fibres tels que les fruits, les légumes et les céréales ;
  • Les aliments riches en oméga 3 pour réduire les inflammations et les douleurs ;
  • Adopter une alimentation sans gluten pour faire disparaitre progressivement les signes de la maladie.
  • Modérer sa consommation en alcool et viande rouge pour éviter les inflammations et les risques d’endométriose.

L’ostéopathie

L’ostéopathie est importante dans le cadre de l’endométriose. Elle a pour but de limiter les douleurs provoquées par l’affection et réduit également les facteurs possibles d’augmenter les inflammations. De cette manière, elle procurer aux femmes un meilleur confort grâce à des méthodes douces. Les techniques réalisées par un ostéopathe permettent d’oxygéner les tissus et d’améliorer les symptômes.

Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires sont uniquement pris sous ordonnances. On peut être amené à prendre du :

  • Calcium ;
  • Magnésium ;
  • Zinc ;
  • Potassium ;
  • Ou de la Manganèse.

Les oligo-éléments jouent un rôle crucial dans le traitement naturel de l’endométriose. Il convient d’avoir un avis médical pour choisir le complément alimentaire qui convient.

La phytothérapie

Elle a pour avantage d’utiliser des plantes ou l’extrait de plantes pour se soigner naturellement. Comme tous les autres remèdes, elle a pour objectif de réduire les signes évocateurs de la pathologie, notamment les douleurs. On peut recourir à ces diverses plantes qui suivent :

  • Le thé vert pour soulager les inflammations ;
  • Le curcuma de par son pouvoir anti-inflammatoire ;
  • La pivoine, la viorne ou encore l’achillée millefeuille sont pratiques pour diminuer les douleurs ressenties au niveau de l’utérus et pour équilibrer les hormones ;

La médecine traditionnelle chinoise

L’acuponcture et les divers remèdes naturels proposés par la médecine chinoise traditionnelle peuvent être pratiqués pour apporter un soulagement concernant les souffrances engendrées par l’endométriose. Les techniques utilisées en acuponcture ou Do-In sont efficaces contre les douleurs pelviennes et les dysménorrhées. Les points de pression se situent sur le sacrum, entre le gros et le deuxième orteil et le dernier se trouve au-dessus du pubis.

L’homéopathie

La sélection des remèdes employée sera en fonction de l’intensité de la douleur et de la localisation de celle-ci. Le Chamomilla 7 CH et le Colocynthis 7 CH sont les plus prescrits pour maitriser les spasmes et les crampes. Toutefois, il est bon de consulter un médecin pour trouver le meilleur remède adapté à sa situation.

La méditation et le yoga

Ce sont des techniques intéressantes pour gérer le stress de la maladie. Elles procurent un bien-être et une vision plus positive de la situation. En effet, on constate que près de 40 % souffrent également d’anxiété et d’angoisse permanente face à la pathologie. Pratiquer du yoga ou de la méditation de temps en temps est bénéfique pour les femmes affectées par l’endométriose. Pour ce faire, il est possible d’intégrer de simples clubs de yoga ou de consulter quelques plateformes pour avoir une notion sur les techniques de base.

Les facteurs de risque de l’endométriose

Comment déterminer les facteurs de risque de l’affection ?

Parmi les facteurs de risque, on note en premier lieu l’âge. En effet, on retrouve l’endométriose que chez les femmes en âge de procréer. Il existe également un lien entre l’apparition de l’endométriose après l’âge de 40 ans. La puberté précoce présente aussi un facteur de risque important. Ce sont les jeunes filles qui ont leur puberté avant l’âge de 11 ou 12 ans.

Autre part, les troubles menstruels peuvent être un sujet potentiel de la survenue de l’endométriose. Soit des cycles courts associés à des règles abondantes, soit des cycles longs avec des menstruations peu abondant. Diverses pathologies antérieures peuvent également être un terrain propice au développement de l’endométriose : l’hypothyroïdie, le lupus, les polyarthrites rhumatoïdes, les allergies ou le diabète.

Les autres facteurs de risque

Quelques facteurs de risque ont été constatés en dehors des hypothèses génétiques et pathologiques. Ce sont notamment des sujets liés à une hygiène de vie. On note à cet effet :

  • L’alcoolisme ;
  • Le tabagisme ;
  • La consommation excessive de café ou de boissons à base de caféine ;
  • Les produits alimentaires industrialisés qui sont consommés de manière excessive ;
  • Le fait de pratiquer le coït durant les règles ;
  • Une alimentation non équilibrée ;
  • Et parfois l’usage de tampon.